Novillada de Plaisance
Le club « Vivement cinq heures » confirme son orientation toriste.
Le ganadero du domaine de Sainte Cécile , Michel Megias, avait envoyé à Plaisance pour la traditionnelle novillada du 14 juillet un superbe lot de novillos : trapio, armures intactes , et de la puissance dans les charges . Certains étaient compliqués et auraient exigé des novilleros plus aguerris .Comme la plupart des novilleros , ceux là connaissaient des difficultés avec épée et descabellos .Dans les écoles taurines , ils reçoivent une bonne formation de lidiador,, mais l’entrée a matar est sans doute difficile à préparer . Les novilleros présents à Plaisance entendirent 4 avis .Le co - président du Club , Michel remit un bouquet et un magnum de Saint Mont à la chef de l’orchestre Al Violin qui anime de remarquable façon novillladas et corridas.
Alejandre Gardel ( Ecole El Juli - Madrid )- Blanc rosé et or - Vuelta - -silence.
Jésus Mejias –( Ecole Martial Lalanda – Madrid ) lie de vin et or -un avis – silence - une oreille.
Antoine Madier (Ecole de Nîmes ) – rouge brique et or – Avis - et silence
Alejandre Gardel- C’était sa dernière novillada non piquée , il va passer à l’échelon supérieur .On constate dans sa faena qu’il a une bonne technique notamment dans la séquence d’une série de naturelles .Il les prolongeait par une boucle qu’il ferme après passage dans le dos et un pecho de la pointe des cornes à la queue .Une épée bien portée a eu un effet rapide . A son deuxième novillo, belle démonstration aux bandérilles par les péons appelés à saluer . Au cours de la faena , un chanteur espagnol chanta un morceau typique à la corrida applaudissements des tendidos .Le novillo demandait une maîtrise dans les passes que n’avait pas le torero.Il devait se contenter d’égrener les passes une par une , les charges étaient courtes et le torero ne pouvait enchaîner - Nécessité du descabello- Silence.
Jésus Mejias - ( I6 ans ) – Il s’est déjà illustré dans le sud ouest coupant des oreilles à Saint Sever , à Rion , à Maurin.Il saura dominer
un novillo rapide qui avait des réflexes de chat à la sortie de la muleta.Il donnera une bonne série de naturelles en réduisant l’étoffe .Il entendra un avis avant de pincher et de planter une demi épée - très long à la mort – silence .
Il bandérille dans les règles son deuxième adversaire sur une portion bien délimitée et groupées.Jésus va toréer muleta aérienne ,pourtant c’était un novillo prêt à humilier ce qui aurait permis des passes plus templées et plus alignées . Une épée pas très orthodoxe mais efficace . Pétition d’oreille des tendidos , sûrement sensibles aux bandérilles et la mort rapide du toro- le palco a suivi le demande.
Antoine Madier : Enfant des Landes , c’est la rencontre avec Patrick Varin, qui le conduisit à l’école taurine de Nîmes .
Son novillo avait des qualités et répondait au cite de loin, Antoine sut exploiter ses charges rectilignes et rapides ,une muleta plus basse lui aurait sûrement permis une meilleure faena.Son deuxième lui permit des redondos et une bonne série de naturelles . Au moment de porter l’estocade , il est pris dans le berceau des cornes et projeté en l’air .Cette cornade, malgré les conseils de Patrick Varin va perturber Antoine dans la mise à mort qui sera laborieuse .
Une minute de silence a été observée à la mémoire de Victor Barrio matador tué par un toro à la corrida de Teruel le 9 Juillet.
Pierre Dupouy