Troisième Biennale de Beaumarchès

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Elle aura lieu les 5 / 6 / et 7 août

La troisième Biennale de Beaumarchés dite « BB », aura lieu le Vendredi 5 samedi 6 et dimanche 7 août. Ceux qui se diraient « qu’es aco ? » ont des excuses : les deux précédentes manifestations , si ambitieuses qu’elles aient été, ont un peu pêché du côté de la communication. Et, faute d’avoir su prévenir, les talents exposés dans le village n’ont trouvé que peu d’écho. Mais cette fois ci, qu’on se le dise, ça va dépoter ! Donc la biennale de Beaumarchés entend montrer des artistes. Certains ignoraient qu’ils l’étaient ou n’avaient jamais montré ce qu’ils faisaient : je pense aux fers soudés de Max et à la fabuleuse collection de cintres tordus que Jean-Luc Fernandez à sorti de ses tiroirs en 2012. Après les toiles de lumière de Malbreil et les inquiétantes gueules cassées du mystérieux collagiste René Appalec de 2014, la biennale 2016 explore le monde brut d’ Yvon Saillard. Peinture de Geste, comme on dit chanson de Geste et peintre qui colle aux soubresauts du monde , Saillard fuse, court et griffe avec une force qui transporte tout : son sujet et notre regard. (la halle)

En contrepoint, l’univers poétique, tendre et drôle de Gilbert Legrand, auteur du « grand show des petites choses ». Sculpteur d’objets du quotidien, il leur impose le bonheur d’une nouvelle existence : à votre grand étonnement, vous découvrirez que votre tire bouchon a la passion du bel canto et que votre intérieur est peuplé de mille évidences insoupçonnées. Banane assurée. (salle des Félibres)

Juste à coté des Félibres en remontant la rue d’en haut, se trouve l’atelier d’Angèle Chanjou . Ceux qui fréquentent la précieuse galerie de l’Ane Bleu à Marciac ont sans doute déjà appris à se perdre dans son dédale si particulier . Elle nous entrouvrira d’autres portes cet été.

Nous avons aussi imaginé un face à face dans la nef de l’église de Beaumarchés.

Entre les crucifixions, les corps douloureux de christ d’Yvon Saillard et les piétas habitées de Remy Trottereau se nouera le dialogue séculaire et charnel du profane et du sacré.

Bien que notre biennale n’ait pas encore la notoriété de celle de Venise, on s’y gondolera malgré tout avec l’exposition « le pouvoir du rire » des dessinateurs de presse Samson et Jiho.  Fruit d’un partenariat avec l’association Music’halle de l’espace Job à Toulouse, ces cent vingt dessins de parti pris vont en surprendre plus d’un et en indigner quelques autres. Un vrai remède pour les zygomatiques coincés. ( Mairie ?Café ?)

Reste le pavillon. Lieu intime, il ne sera ouvert qu’à heures fixes, sur demande et uniquement aux adultes. Non que ce qui y sera montré désobligerait la morale mais parce que le monde érotique exige pour donner sa mesure, la rareté et le parfum de l’interdit. On y trouvera entre autres, des collages d’hervé Laplace , des gravures de François Malbreil et des peintures d’Yvon Saillard.

Les artistes précités ayant un pedigree long comme le bras nous n’en dirons rien ici, sauf à squatter la totalité de ce bulletin municipal. Il se peut également que d’autres greffes prennent d’ici l’été ... Il est également prévu de célébrer la vitrine du mois de Monique Lascombe, ode à cet art populaire si cher à Di Rosa

En fin d’après-midi, le vendredi 5 août se déroulera le vernissage: visite guidée des expo , avec les auteurs et lecture de courts textes qu’ils auront choisi puis concert festif et buffet pour tous ceux qui seront présents.

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