Le nom de la région : vendredi peut-être

Les 158 conseillers régionaux de Languedoc Roussillon Midi Pyrénées se réuniront en Assemblée plénière sous la présidence de Carole Delga, vendredi 24 juin, au Parc des Expositions, à Pérols. Parmi l'ordre du jour une chaude question pour Carole Delga : Le nom de la région. Après la concertation citoyenne qui s'est quasiment déroulée dans l'indifférence générale - Moins de 4% de participation - Des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent contre le résultat des urnes. Occitanie est loin de faire semble t il l'unanimité.

Coté Catalan d'abord, samedi ils étaient un millier a défiler dans les rues de Perpignan exigeant que leur identité apparaisse clairement dans le nom de cette nouvelle grande région. La mobilisation ne ferait que commencer. Les catalans s'opposant à un projet semblable mené par Georges Frèche en son temps avaient fait preuve de détermination 

Du coté des régions voisines une opposition naît également comme celle d' Alain Rousset président de l'Aquitaine qui fait part de son "interrogation" concernant le nom Occitanie "car il pourrait laisser penser que l'Occitanie se limite à votre seul territoire régional". Il rappelle que l'Occitan est une langue largement partagée par toutes les anciennes régions du sud-ouest et que l'Aquitaine notamment a pris sa part dans la politique linguistique en faveur de la langue occitane. Enfin, Alan Rousset souhaite que l'assemblée régionale, "prenne en compte ce fait historique d'un territoire de la langue d'Oc qui ne peut se limiter à une seule région".

Du coté des élus de l'opposition qui n'avaient pas approuvé cette consultation, droite et centre réunis tout comme front national voient cette dénomination d'un mauvais oeil. Christophe Rivenq, propose  «  une solution de consensus, de bon sens et économe des deniers publics et de conserver pour l’avenir le nom provisoire donné à la région fusionnée dans le cadre de la Loi … en la nommant définitivement « Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées » Christophe Rivenq insiste sur le peu de représentativité du vote  " la consultation, imposée par la minorité verte-rouge de la majorité régionale, devait être, selon l’exécutif la seule capable de faire émerger un nom rassembleur. Or, il n’en est rien. Comment imposer à tous le choix fait par moins de 1,5 % de nos concitoyens".

Très prudente jusqu'alors sur le suivi par les élus du résultat des urnes qui ne devait rester qu'une consultation la voici en apparence du moins convaincue par des alliés pressants. De toutes façons pour obtenir sa majorité il lui faudra serrer les boulons car même dans son camp Occitanie a ses détracteurs. Restera, ce choix enteriner ou un autre, l'aval à obtenir de l'état mais d'ici là, des possibilités de recours sont déjà avancées dans les coulisses.

Dans le Gers Philippe Martin qui avait déclaré sa préférence pour Languedoc- Pyrénées s'en remet au résultat des urnes selon Laurent Dubois FR3  "Même si ce n’était pas mon choix premier, c’était Languedoc-Pyrénées, j’ai dit à Carole Delga qu’à mon avis il ne fallait pas finasser avec le résultat d’une consultation populaire. 90 000 ce n’est pas beaucoup ? Certes mais c’est bien plus qu’un échantillon de 900 personnes si on avait fait un sondage…qui aurait donné surement le même résultat avec Occitanie en tête ! Et puis Occitanie ça fait « région » au même titre que Bretagne ou la Normandie

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