"En attendant la mer", une oeuvre monumentale de Béatrice Darmagnac

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Il était une fois, il y a de cela des millions d’années, les vagues de l’océan léchaient les collines de la Ténarèze du côté de Maignaut-Tauzia, les cartes scientifiques de l’APBA (Association Paléontologique du Bassin Aquitain) le prouvent. Aujourd’hui, le golfe d’Agen qui n’est plus qu’un souvenir de six millions d’années se réveille dans certaines mémoires avec dans l’idée d’en attendre son retour. Le magnifique point de vue de la colline de Maignaut-Tauzia où se perche l’antique pigeonnier et l’imagination ont permis de franchir le pas. L’artiste Béatrice Darmagnac en a conçu une œuvre monumentale, « En attendant la mer ». Et c’est avec le chaleureux appui de Claudette et Serge Belliard, Christophe Bassetto, directeur de l’artothèque de Gondrin et commissaire de l’événement, et du collectif DF (Darmagnac Family), que l’œuvre a pu se construire.

Il s’agit d’un ponton de 12 m de long, 3 m de large, et de 4,5 m de haut construit en bois de peuplier blanc. Deux embarcations vieillies par le temps levant leur proue vers le ciel car attachées trop court attendent la montée des eaux. Et c’est alors le flash pour se mettre dans les conditions de rêverie pour imaginer un nouveau paysage marin. Mais aussi de penser au dérèglement climatique, à l’éphémérité du monde qui nous entoure et à sa perpétuelle évolution. « C’est en réalité, suggère Béatrice Darmagnac, le questionnement sur le paysage, l’histoire de notre construction mentale et physique ».

L’œuvre « En attendant la mer » sera exposée jusqu’au 28 août.

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