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La vente des anciens cloîtres de l'église des Augustins de Marciac a été un sujet passionnant pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de la bastide. La grande question posée demeure toujours posée: où se situent-ils. Pour beaucoup, ils avaient été vendus à des américains soucieux de créer leur propre histoire dans leur nouveau pays, des ventes légales et des noms cités permettent une avancée partielle des recherches.
Au moment de la réhabilitation des anciennes écoles élémentaires, la question ne pouvait se poser qu'avec plus d'acuité. Peu de traces locales si ce n'est le témoignage de Charles Moncassin, aujourd'hui décédé, dont le grand père était transporteur et qui avait acheminé les pierres du cloître jusqu'à la gare de Miélan d'où elles auraient expédiées par train via les Etats Unis. Soucieux d'une meilleure approche de la réalité et l'espoir de récupérer quelques vestiges, le maire et le conseil municipal de la commune ont fait réaliser une étude préalable destinée à retrouver les traces de cet ancien cloître. Cette étude a été confiée à Céline Brugéat, doctorante en histoire de l'art et spécialiste des décors sculptés des cloîtres médéviaux remontés en Amérique, thématique qui a fait l'objet de sa thèse.. La mairie a souhaité procéder à la restitution de ce travail dans le cadre d'une rencontre avec les élus aux Granges puis avec la population à l'Astrada, restitution très documentée qui a suscité un intérêt certain auprès de tous les auditeurs, la preuve en a été les nombreuses questions posées à la conférencière après l'exposé. Cette étude est la base d'un gros travail de recherches qui va passionner les historiens locaux dont le souhait serait un résultat positif. Chacun a été invité à signaler la présence de pierres suseptibles d'être un indice évocateur d'un passé témoignage de cette recherche.
