Cette journée du 8 mars marque chaque année l’engagement de collectifs, d’associations et de syndicats gersois pour que cessent inégalités et violences. L’organisation de cette journée témoigne d’une réelle volonté de lutter ensemble : le Café féministe d’Auch, le Planning Familial, Amnesty International et les syndicats UNSA, FO, CGT, FSU et Sud-Solidaires.
Toutes ces organisations dénoncent la transphobie, l’homophobie, la volonté d’exclusion des femmes voilées de l’espace public, les politiques natalistes, la dégradation des services publics qui impactent particulièrement les femmes, les inégalités économiques, les viols et féminicides, continuum des violences, dont la grande majorité des auteurs sont des proches des victimes.
Elles demandent des moyens pour lutter contre ces inégalités et violences et rappellent l’importance de l’éducation pour lutter contre les stéréotypes de genre.
Alors que les femmes et minorisé·es de genre sont discriminé·es, attaqué·es, exploité·es dans tous les aspects de leur vie, elles ne se laisseront pas faire ! C’est pourquoi ce samedi 8 mars 2025, c’est la grève !
La grève féministe, c’est l’arrêt du travail productif et reproductif, salarié, à l’école ou au foyer. A travers la grève féministe, nous pouvons construire une force commune contre la violence patriarcale, la précarisation, l’austérité et la pauvreté. Par la grève, nous créerons un rapport de force à notre avantage, rappelant que si on s'arrête, le monde s'arrête.
Le programme de la journée du 8 mars