Une ASF au complet face aux Basques

Une ASF au complet face aux Basques

Nationale 2 – Journée 8. À l’entame de ce troisième bloc, Fleurance reçoit Saint-Jean-de-Luz qui avait donné du fils à retordre à Auch il y a un mois.

Il y a un mois et demi que l’ASF n’a plus goûté à la saveur de la victoire. C’était mi-septembre, et la réception de Salles (38-29). Ce jour-là, les Fleurantins avaient inscrit quatre essais, leur record après six journées de championnat. Depuis, une cascade de blessures s’était abattue sur le groupe « bleu et blanc », rendant la suite très compliquée. Trois défaites consécutives (et 97 points encaissés en trois matchs) plus tard, Fleurance occupe l’avant-dernière place au classement, avec deux longueurs d’avance sur le dernier, Graulhet (ce dernier ayant un match de moins de joué).

Mais « il n’y a pas le feu au lac », comme diraient nos amis du Servette Genève, quatrième du groupe 1. Il y a au moins deux raisons pour lesquelles il faut garder le sourire dans les travées de Marius Lacoste : Primo, nous n’en sommes qu’à début novembre, et bon nombre d’exemples de retournements de situation, entre l’automne et le printemps, truffent l’histoire du rugby terroir. Secundo, et c’est là le principal du week-end, l’ASF va enregistrer le retour de son armada pour la réception de Saint-Jean-de-Luz.

« On va enfin avoir notre effectif au complet, et ça, c’est une chose que l’on n’a jamais eu cette saison », se félicite Walter Desmaison, l’entraîneur de l’ASF. « Donc c’est aussi un élément qu’il va falloir prendre en compte. Devant on va pouvoir faire rentrer quasiment tous les joueurs. » En effet, après plusieurs matchs d’absence, les supporters lomagnols vont pouvoir assister au retour de joueurs tels que Jérôme Mondoulet (2e ligne), François Loison (centre) et l’ancien suaviste Mathieu Lamoulie (arrière), pour ne citer qu’eux. Sans oublier les gars de devant.

« Il faut qu’on lance une nouvelle dynamique »

Au repos forcé, comme d’autres formations, depuis trois semaines, les Gersois auront au moins gagner du temps pour se préparer à ce qui semble s’apparenter à un nouveau départ. « On a continué à bosser physiquement, on a bien analysé le jeu de notre adversaire pour bien préparer ce match », nous indique sereinement le manager Desmaison. Justement, Monsieur l’entraîneur, comment définiriez-vous cette équipe luzienne ? « Saint-Jean-de-Luz est une équipe qui joue très bien au rugby en étant de mettre quarante points à certains week-ends. Ils savent exploiter les failles de l’adversaire. Dès qu’il y a un joueur adverse qui se troue, ils savent s’engouffrer dans la brèche. C’est une équipe plutôt complète. Physiquement, comme tous les Basques, ils font tous la même taille, mais par contre, ils sont durs comme des chiens. »

Mais n’allez surtout pas dire à Walter Desmaison que ses gars ont besoin d’un déclic. Ce mot n’est pas approprié. « Il ne faut par parler de déclic. Il faut qu’on lance une nouvelle dynamique. On sait que ça va être un bloc qui va être déterminant pour la suite de la saison. De là à parler de déclic, il n’y a pas lieu d’employer ce genre de terme. On peut qu’on n’est pas trop loin depuis le début de la saison, en étant une équipe qui est le moins breakée du championnat. Donc il s’agit de faire quelques ajustements, en comptant sur le retour de joueurs dont certains sont nos leaders. »

Déclic ou pas, une victoire face aux Basques casserait la spirale infernale, et ce serait une excellente chose avant daller affronter, la semaine prochaine, le dernier de la classe, Graulhet.

 

Jean-Marc RAMEL

Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles