Les paysan.nes doivent être les garants de la biodiversité !

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Communiqué de la Confédération paysanne :

La Confédération paysanne ne peut rester silencieuse face aux dégradations commises par des représentants de la Coordination Rurale du Gers au siège de France Nature Environnement de Toulouse (entre autres paille, déchets et autres déversés dans la nuit du 6 octobre 2024).

Les paysan.nes sont parmi les premières victimes du changement climatique.
Les intempéries ont engendré les plus faibles récoltes depuis 2016.
L’élevage est touché par des maladies (FCO et MHE) transmises par un moucheron présent même en estive.
La perte de la biodiversité contribue au développement de ces vecteurs.

Les paysan.nes ont le pouvoir de lutter par leurs pratiques agroécologiques contre ces fléaux. Pour cela ils doivent travailler en respectant la Nature. Détruire l’environnement c’est se tirer une balle dans le pied !

Trouver comme bouc émissaire à la colère agricole des associations qui protègent les espaces et nos communs comme l‘eau et le sol, nuit à l’image qu’ont les citoyen.nes de notre métier. Cela n’a pas de sens.

La colère est mauvaise conseillère. Nous lui préférons la raison.
Les paysan.nes ont besoin de revenus grâce à des prix rémunérateurs de leur travail.
Les paysan.nes ont besoin d’une campagne vivante, harmonieuse avec les citoyen.nes.

La confédération paysanne du Gers exprime toute sa solidarité aux membres de FNE et aux agents de L’office Français de la Biodiversité menacés.

Abeille, sentinelle de l'environnement (Union national de l'apiculture française),

Photo-titre : crédit  Julia Klag 

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