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La plaque (montée sur pupitre) qui sera inaugurée samedi 19 octobre
Nicole Duclos, maire de Bouzon-Gellenave, invite les Bouzonnaises, les Bouzonnais et toutes les personnes intéressés par l'Histoire de la Résistance dans le Gers, à l'inauguration de la plaque commémorative qui a été posée en mémoire du colonel Maurice Parisot et du Bataillon de l'Armagnac, unité qu'il a créée et commandée.
Deux autres plaques ont été posées cet été 2024, l'une devant l'actuel château Saint-Gô (dépendance de l'ancien château – brûlé par les Allemands - qui était la demeure du colonel Maurice Parisot) et une à côté de la chapelle de Bouzonnet, qui servait de dépôt d'armes aux résistants.
La cérémonie a lieu samedi 19 octobre 2024 à 11 heures devant l'église de Saint-Gô.
Portrait de Maurice Parisot (photo communiquée par le général Jacques Lasserre)
Bref rappel de la biographie du colonel Maurice Parisot
Maurice Parisot (1899-1944), engagé volontaire en 1917 devient après la guerre, de par sa profession d'ingénieur agronome, régisseur de domaines agricoles en France puis en Tunisie. Rentré en métropole en 1941, il devient régisseur du domaine de Saint-Gô à Bouzon-Gellenave ; il entre dans l'Organisation de Résistance de l'Armée (ORA) ; il devient chef de l'Armée Secrète (AS) dans le secteur.
En avril 1944, le capitaine Parisot crée et prend la tête, dans l'ouest du département du Gers, d'une force militaire constituée d'un millier d'hommes appelée Bataillon de l'Armagnac, qui engage le combat contre les troupes allemandes.
Maurice Parisot est tué par une fausse manœuvre d'un avion Hudson le 6 septembre 1944 sur le terrain d'aviation de Francazal à Toulouse.
Extrait de l'intervention du colonel Marceau, chef des FFI du Gers aux obsèques du colonel Maurice Parisot
« C'était un entraîneur d'hommes ; il possédait la bravoure avec le sang-froid, la gaieté avec le calme, le cran avec la lucidité (...) ».
N.B. - Sur la photo du haut de page : le site de l'église de Saint-Gô.
Tombe du Colonel Parisot à côté de l'église de Saint-Gô