Communiqué de presse du collectif des riverains de la ZAE de Naréoux
Création de la ZAC de Naréoux
Lors de la séance du 25 juin dernier, le conseil communautaire de l'agglomération du Grand Auch Coeur de Gascogne a décidé la création d'une Zone d'Aménagement Concerté sur 27 hectares situés dans le quartier de Naréoux à Auch.
Cette décision incompréhensible et incomprise par tous les habitants est l'aboutissement de quatre années d'opacité, de manipulations, d'absence de justification et d'argumentation avec un seul objectif pour cette collectivité : quoi qu'il en coûte et quoi qu'il arrive, justifier les dépenses inconsidérées lors de l'achat de terrains inadaptés payés largement au-dessus de leur valeur.
Cette délibération faite ce jour-là en présence de seulement 33 membres (alors que l'assemblée en comporte 63) prouve une nouvelle fois le manque de considération de l'Institution pour la population en général et les riverains en particulier.
Elle occulte totalement la forte opposition exprimée :
- par le collectif des riverains ;
- par d'autres associations et collectifs du département ;
- par le public qui s'est massivement exprimé lors de la dernière consultation menée juste avant l'été ;
- par certains élus et membres du conseil communautaire ; – à travers une pétition qui a réuni 1800 signatures.
Elle ne tient absolument pas compte de l'avis particulièrement sévère de l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (rapport de la mission régionale d'autorité environnementale paru en février 2024).
Le collectif des riverains de la ZAE de Naréoux a bien compris que l'agglomération du Grand Auch, en officialisant cette création, se « débarrasse » de ce dossier en transférant désormais toute la charge à un futur concessionnaire. Celui-ci va devoir, à sa place, supporter l'énorme charge financière, mener l'enquête publique, organiser des réunions publiques et gérer la totalité des incohérences, les énormes contraintes techniques, environnementales et sécuritaires pour in fine en arriver à la commercialisation des lots.
Comme tout projet de ce type, on peut déjà supposer que les coûts, évalués par l'agglomération au centime près à 11 440 138,08 euros (HT), vont largement exploser avec notamment l'acquisition prochaine des 10 derniers hectares (l'agglomération n'est propriétaire à ce jour que de 17 hectares sur les 27 hectares du projet), les éventuelles expropriations et l'indemnisation des riverains pour compenser la dévaluation de leur propriété et les nuisances.
Cette manœuvre supplémentaire ne marque pas pour autant la fin de l'opposition du collectif des riverains. Au contraire, elle ne fait que renforcer sa volonté de continuer à lutter, à défendre ses intérêts, à suivre méticuleusement et obstinément toutes les procédures.
Il s'assurera que les innombrables engagements de l'agglomération soient respectés et que toutes les règles soient strictement appliquées par l'éventuel concessionnaire qui nous trouvera à chaque étape de la concrétisation éventuelle de cette nouvelle ZAC qui est rejetée par tous et seulement voulue que par une petite poignée d'élus
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