Jeudi soir à 18 h, la 29e édition de Tempo Latino a été lancée !
Sur la scène du Cap Tempo, les organisateurs du festival et les différentes personnalités présentes ont pris la parole.
Jean-François Labit, président de Tempo Latino, a ouvert la soirée en insistant sur les raisons essentielles de réaliser ce festival : faire venir des artistes qu'on aime pour le plaisir des festivaliers et continuer à rencontrer des gens, des artistes, des bénévoles, "des rencontres qui comptent."
"On va faire ce festival comme si c'était le premier et c'est à vous et à nous qu'il appartient de pouvoir faire le 30e !"
Barbara Neto, maire, qui fut bénévole à Tempo, a souligné qu'ayant grandi avec ce festival, c'était toujours un moment important pour elle.
Elle a félicité les bénévoles qui donnent de leur temps pour transformer les arènes en un petit village d'Amérique latine avec peu de moyens ainsi que les employés municipaux.
"C'est grâce à toute une équipe que l'on peut voyager dans le monde entier en restant au milieu du Gers."
Elle a assuré le festival du soutien sur la durée de la mairie et de la communauté de communes.
Philippe Dupouy, président du département, a dit son plaisir d'accompagner un festival qui s'inscrit pleinement dans l'été gersois.
Il a lui aussi félicité l'ensemble des 500 bénévoles qui oeuvrent dans l'ombre.
David Taupiac, député de la 2e circonscription représentant la Région a excusé sa présidente Carole Delga qui le charge d'assurer le festival de son soutien.
C'est pour lui un juste retour que les subventions soutiennent un festival qui assure une notoriété et des retombées au territoire
Il a insisté sur l'importance du métissage musical et culturel proposé par le festival dans la période où le repli sur soi est devenu le danger de notre société.
"L'ouverture à l'autre, au monde, aux autres cultures, est une valeur que nous devons entretenir".
Franck Montaugé, sénateur, a fait écho aux propos de David Taupiac et de Jean-François Labit en citant Willy Colon pour qui " la salsa au-delà d'être un rythme est un projet d'inclusion".
"Vic fait la démonstration de ce qu'il est nécessaire de faire à l'échelle du pays, à savoir donner sa place à l'expression culturelle"
Alain Duffourg, sénateur, a félicité toute une équipe qui qui contribue à organiser cette nouvelle édition d'un festival en mesure de dissiper la morosité ambiante.
Le Préfet Laurent Carrié, dont c'était la première participation à Tempo Latino, a adressé un coup de chapeau à un festival qui allie programmation de haut niveau et partage de la culture latine sous toutes ses formes.
il a insisté sur le label "événement détonnant" reçu par le festival en 2023 qui met en avant son engagement en matière de transition écologique et en matière de responsabilité sociétale.
Il a salué aussi l'action des 27 gendarmes qui vont sécuriser le festival, des sapeurs pompiers et des volontaires de l'ASPEC.
Avant de passer la parole au directeur artistique, Jean-François Labit a remercié l'association Humanisme en Fezensac récemment dissoute pour le don fait à Tempo Latino, une association source d'inspiration pour Tempo Latino.
Eric Duffau, directeur artistique, a rappelé le programme en annonçant que 15 jeunes du collège de Vic et alentours joueront le rôle de crieurs public en annonçant le programme dans toute la ville.
Il a précisé qu'un hommage serait rendu à Reynier Silegas Ramirez vendredi soir à la fin du concert de Raoul Paz.
Il a ensuite annoncé la venue du créateur de l'affiche 2024, Emmanuel Michel, peintre rencontré à Avoz'art en rappelant que Tempo a toujours fait réaliser ses affiches par de véritables artistes.
Emmanuel Michel est venu sur scène avec l'original de l'affiche.
Il a avoué avoir accepté rapidement la tâche après avoir découvert le festival qu'il considère comme un véritable voyage porteur de valeurs d'ouverture qui sont les siennes.
Eric Duffau a souligné que toute la décoration a été pensée autour de cette affiche; c'est ainsi que du linge sèche sur des cordes un peu partout !
"Voilà ce qu'on appelle un projet commun !"
La soirée d'ouverture s'est terminée par un appel téléphonique à la marraine du festival, Christelle Durandy, en concert à Palerme à Sicile mais qui sera à Vic dès vendredi.
Elle a souhaité à tous de beaux moments musicaux et de belles rencontres.
De beaux moments musicaux, de belles rencontres, c'est tout ce que propose cette édition 2024 de Tempo Latino !
Crédit photos : François MACE