UNE CEREMONIE QUI HONORE LE VILLAGE
Ce n'est pas par hasard que la date du 14 juillet a été retenue pour rouvrir une page d'histoire communale et dans ce but, dévoiler dans le village une plaque en mémoire d’un drame survenu en juin 1944 ici même : la traque et la capture du chef du maquis Hoffalt qui était caché avec des hommes de confiance dans les bois pendant que 800 Allemands le recherchaient dans le Mirandais. Trois Patriotes devaient être fusillés : Eugène Hoffalt et son jeune fils René ainsi que le guérillero espagnol Martin Mortès.
Ils avaient sacrifié et perdu leur vie pour la Liberté de tous en luttant avec honneur contre l’oppresseur et ses complices français.
Cette cérémonie, sobre et digne, s’est tenue sur la place Jean Moulin, au centre du village, en présence de la petite-fille d’Eugène Hoffalt, Chrystel Hoffalt et d’une des filles de Martin Mortès (Aurore Mortès), présence qui donnait à l’évènement un relief particulièrement émouvant. L’allocution prononcée par la maire, Claudine Ladois, a retracé de façon très documentée les derniers jours de ces valeureux combattants de la Liberté dont les noms sont déjà perpétués par des marques de souvenir sur le lieu de leur martyre près de Chélan, sur le monument aux Morts de Mirande et par l’avenue mirandaise Hoffalt et Mortès, « Martyrs de la Résistance ».
L’exposition « Hommage à Emma Saucède et aux Résistantes du Mirandais » était visible à la salle des fêtes où une conférence sur la capture d’Eugène Hoffalt avait été donnée par Henri Calhiol peu avant, le tout placé sous l’égide de la Société des membres de la Légion d’honneur du Gers (mémoire et transmission).