L'essentiel du programme est le suivant
Dimanche 12 mai au Bourdilat, route de Jaulin 32440 Castelnau d'Auzan à partir de 15 heures, il est prévu l’accueil au jardin avec Maïthé Lacour.
Dès 16 heures, les personnes se retrouveront autour de la table ronde, avec des échanges et de la convivialité. La discussion abordera la situation des producteurs-trices bio, bien se nourrir et bien boire localement où, comment quels soucis pour les paysannes et paysans, quelles difficultés pour les consommateurs-trices. Aléas et changements climatiques, réseaux de distribution, transmission des terres, quel avenir ?
À parti de 18 heures, il est proposé un Disco Buffet : Cueillettes et gourmandises, Cuisine impro « mon bio local de mai », et des découvertes.
La participation est libre.
« Chère Sympathisante, Cher Sympathisant
Nouvelle rencontre pour partager nos idées et nos moments, nos informations avec nos ami-e-s qui travaillent la terre, qui nous nourrissent, au moment où l'ombre d'un Pacte-loi d'orientation s'étale au-dessus de ce qui nous reste de qualité de vie dans notre département
L’écho d’une mobilisation nationale
Nous voulons des Paysans s'associe au groupe Uni-Terre, un collectif de plus de 50 organisations nationales qui milite pour une alimentation saine et qui rémunère correctement les agriculteurs.
Après-midi convivial pour défendre « la bonne bouffe »
Le collectif des « mille banquets populaires »a été créé dans le cadre des annonces faites par le gouvernement concernant le secteur de l’agriculture, notamment celle d’abandonner le nodu, l'indicateur français mesurant la réduction de l'usage des pesticides,
Le gouvernement va « mettre en pause » le plan Ecophyto qui doit fixer des objectifs de baisse d’usage des pesticides.
Mais pas que, la Loi d'orientation Agricole, dont les discussions se mettent en route cette semaine, est inquiétante sur l'interprétation de ses « priorités »
· Le renouvellement des agriculteurs
· la souveraineté alimentaire et de production de biomasse
Dans ces contextes, les agriculteurs dans leur majorité et surtout dans un espace rural comme le Gers, seront perdants pour les générations à venir. La refonte de leur profession va leur échapper, tout comme le choix de leurs productions.
On peut s'alarmer, dans un contexte de changement climatique et de perte de biodiversité, de ce que pourrait devenir le concept de « sols vivants ».
Entre le 30 mars et le 25 mai, mille banquets populaires
Un peu partout en France ce sont des dizaines de banquets qui s'organisent, l’essentiel étant de se rassembler et d’échanger sur les enjeux qui nous préoccupent.
Nous sommes convaincus que les réformes annoncées par le gouvernement ne sont pas en mesure de répondre aux demandes des agriculteurs.
Le collectif tient à souligner qu’en plus de la santé des consommateurs, c’est aussi, et surtout, celle des agriculteurs qui est mise en danger. Ils sont en premières lignes ,
C’est l’occasion de dénoncer dans la joie et la bonne humeur.
Il faut que les gens se retrouvent et comprennent qu’ils ne sont pas seuls à vouloir faire bouger les choses.
Dans le Gers, plusieurs dates
Le 30 mars dernier « Nous voulons des paysan-ne-s, Gascogne, l'association gersoise, faisait partie de la trentaine des premiers organisateurs de ces banquets.
Le collectif, né de « Nous voulons des coquelicots Condom » a déjà une bonne expérience de ces événements « pour des produits bio, de saison et locaux »depuis janvier 2022, un peu partout dans le département et aussi en Lot-et-Garonne.
La prochaine rencontre se fait ce dimanche 12 mai au Bourdilat, à Castelnau d'Auzan autour d'un Disco buffet, l'idée est de se rassembler « pour une alimentation saine, au prix juste, et pour toutes et tous »
Dimanche la discussion commence à 16h00, table ronde conviviale autour du marché du bio, des problèmes liés à la distribution et aux fluctuations des aides.
Comment mieux se nourrir localement, avec nos paysannes et paysans ? C'était aussi le débat sur le site de Naréoux dimanche dernier
Mais aussi, à l'heure du changement climatique, face aux pathologies ou aux tempêtes, comment gérer le fleuron viticole bio dans notre Sud-Ouest ? Nombreux-ses sont les domaines et fermes qui développent une qualité incroyable, comment s'adapter ?
S'informer, s'inscrire <[email protected]> - Georges 06 06 43 98 60 Maïthé 06 44 94 94 40