Hommage à Elisabeth Mitterrand

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Hommage du parti socialiste à Elisabeth Mitterrand

Lorsqu'on pense à Elisabeth Dupuy-Mitterrand, 3 mois viennent en tête. Le premier est bien sûr Minouche. Tout le monde l'appelait ainsi, c'est dire la sympathie qui se dégageait d'elle. Le deuxième c'est sa voix. Reconnaissable entre mille. Cette voix qui jaillissait même du fond de la salle, surtout du fond de la salle. Pour nous rappeler à l'ordre nous ses camarades, nous rappeler nos combats, nos valeurs nos convictions de gauche. Conviction, c'est le troisième mot qui la caractérisait le mieux.Avec des parents comme les siens, elle ne pouvait qu'être engagée dès le plus jeune âge. Fille unique de Jean Dupuy, maire de Nogaro et conseiller général, et de Lydie Dupuy, députée, Elisabeth s'est battue pour le Gers et son Armagnac toute sa vie.  Elle qui fut Maire de Sion, Présidente de la Communauté de Commune du Bas-Armagnac, Présidente du Pays d'Armagnac, ou du SCOT de Gascogne n'a eu de cesse de faire avancer son territoire. Elle fut aussi, auprès de Martin Malvy, conseillère régionale de Midi-Pyrénées à l'époque une infatigable défenseuse des lycées publiques qui soient professionnels ou généraux. Aujourd'hui, le Parti socialiste pleure une camarade, qui n'a jamais flanchée. À ses enfants et à ses proches nous témoignons nos plus sincères condoléances.Charline Dumont première fédérale du PS32

Philippe Dupouy président de département du Gers

C’est avec une profonde émotion que j’ai appris ce matin la disparition d’Elisabeth Dupuy-Mitterrand. Elle laissera le souvenir d’une militante appréciée, d’une élue investie, et d’une infatigable combattante des batailles menées par la gauche.Pour chacun de ses mandats, de son village de Sion où elle était maire depuis 2001, à la tête du PETR Pays d’Armagnac, ou encore à la Présidence de la Communauté de Communes du Bas Armagnac, et jusqu’au Conseil Régional Midi-Pyrénées où elle a œuvré de nombreuses années aux côtés de Martin Malvy, Elisabeth aura marqué tous ceux qui l’ont côtoyée pour son sens de l’intérêt général et son grand humanisme. La gauche gersoise perd aujourd’hui une grande dame. A ses fils et à ses proches, j’adresse mes plus sincères condoléances.

"Minouche"   Philippe Martin

« Militante exemplaire, combattante infatigable, socialiste exigeante, Elisabeth Mitterrand n’aura jamais transigé sur les valeurs humanistes qu’elle aura défendu jusqu’au bout et avec fierté à Sion, son village, dans le @gersledepartement ou elle m’avait accueilli avec bienveillance il y a de cela 30 ans, en Midi-Pyrénées aux côtés de @martinmalvy et au sein de son cher @partisocialiste ou sa voix comptait. Des pensées affectueuses pour Adrien, pour sa famille, pour ses amis et ses camarades du @ps.gers.   Philippe Martin

Carole Delga présidente de la région Occitanie

La disparition d’Élisabeth Dupuy-Mitterrand suscite une vive émotion dans le #Gers, et tout particulièrement sur le territoire de l’#Armagnac auquel elle était profondément attachée. Mais, c’est aussi l’ensemble de la gauche de notre région qui est aujourd’hui en deuil. Je garderai le souvenir d’une femme profondément engagée pour la justice sociale, d’une élue régionale, aux côtés de Martin Malvy, pleinement investie pour les habitants de Midi-Pyrénées. Militante exigeante et tenace, femme de convictions et de combat, elle demeure une source d’inspiration pour nos luttes de gauche en #Occitanie, et en France. J’adresse à sa famille et à ses proches mes sincères condoléances.

Jean-Pierre Espiau ancien premier fédéral (1993-2003)

Adieu et merci « Minouche »

Elisabeth c’était pour moi et tous les camarades du PS gersois « Minouche ». Nous étions 3 à notre époque responsables du parti socialiste. Elisabeth (Fabusienne) Gérard Malhomme ( Jospinien malheureusement déjà parti en 2020) et moi premier fédéral (rocardien).En 10 ans de 1993 à 2003 j’avais souhaité que l’on travaille toujours ensemble sans ambiguïté avec une réelle complicité et une réelle amitié. Avec Philippe Martin, René Manciet et Jacques Maxch (eux aussi hélas déjà partis) Françoise Castex qui sera députée européenne, Suzanne Bignebat, Pierre Bret, Pierre Lascombes et bien d’autres,  nous rendons le département à la gauche avec nos amis radicaux, verts et communistes . Peut-on parler de l’âge d’or du PS gersois : de la mi-1997 à la mi-1998 le PS compte les 2 députés, les 2 sénateurs, le département, la région, de nombreuses villes et villages et plus de 1000 militants (et même près de 1600 après notre campagne d’adhésion départementale).

Élisabeth, c’était une présence. Une présence attentive, sincère, exigeante parfois — mais toujours tournée vers les autres. Dans ses nombreuses responsabilités, que ce soit comme vice-présidente du Conseil régional de Midi-Pyrénées, maire de Sion, ou présidente de la communauté de communes du Bas-Armagnac, elle a toujours agi avec cœur, conviction, et une rare fidélité à ses valeurs. Elle avait cette force tranquille, ce sens du concret, et une immense capacité à rassembler. Elle ne cherchait pas les projecteurs. Ce qu’elle voulait, c’était avancer, faire avancer les choses, et surtout, ne jamais oublier celles et ceux pour qui elle s’engageait. Élisabeth croyait au service public, à la solidarité, à la force des territoires ruraux. Elle croyait en la politique — non comme une carrière, mais comme une mission. Et elle l’a accomplie avec dignité et avec foi.

Aujourd’hui, nous perdons une élue précieuse, une femme d’action et de parole. Mais nous gardons son exemple, son héritage, et cette belle idée qu’on peut changer les choses, à force de persévérance, d’écoute, et de bienveillance. Comme l’écrivait René Char : "Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience."

Élisabeth, tu as su troubler l’indifférence, bousculer l’injustice, et apaiser bien des douleurs. Tu restes avec nous dans ce que tu as semé, dans les liens que tu as tissés, dans les cœurs que tu as ouverts. 

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