Le comité de la résistance à la libération

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LE COMITE DE RESISTANCE A LA LIBERATION

Le 22 août 1944, grâce aux combats de L’Isle-Jourdain, la garnison allemande du Gers est défaite alors qu’elle se replie : le Gers s’est libéré tout seul de l’oppresseur grâce à la Résistance.

Auparavant, le 8 août précédent, compte-tenu de l’évolution de la situation, le Comité de Résistance de Mirande s’était réuni à la prairie des Bains (route de Montesquiou) pour délibérer en secret. L’ordre du jour était ainsi formulé :

« Le prise de Mirande par le maquis est imminente. Dès que l’attaque sera déclenchée, le Comité de Résistance remplacera la municipalité imposée par Vichy et administrera la ville ».

C’est ce qui se passera au lendemain du combat de L’Isle-Jourdain : Henri Larcade « invitera » le maire Paul Noulens à pavoiser et la transition à la tête de la mairie se fera en douceur. La Résistance administrera Mirande et son canton jusqu’aux élections municipales d’avril-mai 1945 avec retour à la légalité républicaine.

Les membres du Comité de Résistance étaient au nombre de 13 :

Paul Boivert, Jean Castex, Julien Cazautets, Jean Laffontan, Henri Larcade, Antoine Lovichi, Charles Olombel, Henri Marfaing, Jean Rigal, Raphaël Rigal, Basile Reynaud, Gabriel Saucède et Emile Vignolle.

Henri Calhiol, qui étudie la Résistance dans le Mirandais depuis plusieurs années, se tient à la disposition des familles concernées, avec des documents. Contact [email protected]
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