C’est au cours de la conférence de presse du 21 mars à l’hôpital d’Auch que furent présentées les nombreuses informations et leurs applications concernant l’interruption volontaire de grossesse, IVG. Une réunion à laquelle participaient la directrice de l’hôpital, Sylvie Lacarrière, le directeur de l’ARS 32, Didier-Pier Florentin, Le docteur Lejeune-Saada, chef de service du pôle mère-enfant, et les représentants des associations œuvrant à divulguer le maximum d’informations permettant aux femmes de prendre des décisions autonomes concernant leur corps et leur avenir.
Il s’avère que malgré sa légalité en France, l’accès à l’IVG peut parfois être entravé par divers obstacles, tels que le manque d’informations, les distances à parcourir pour accéder aux services, ou en encore la stigmatisation sociale. C’est pourquoi la délégation départementale de l’ARS en collaboration avec le centre hospitalier d’Auch, le centre de santé sexuelle porté par le département du Gers, Promotion Santé Occitanie, le conseil départemental de l’ordre des médecins, de l’ordre des sages-femmes, les associations œuvrant pour l’accompagnement des femmes (AFCCC, CIDFF, planning familial) a élaboré une plaquette d’information sur l’IGV.
La plaquette informe qu’il existe 2 méthodes pour interrompre la grossesse, médicamenteuse ou instrumentale. L’IVG médicamenteuse peut être pratiquée que jusqu’à la 7e semaine de grossesse, elle consiste à prendre 2 médicaments différents entre 24 h et 48 h d’intervalle. L’IVG instrumentale ou chirurgicale est possible jusqu’à la 14e semaine de grossesse, elle est effectuée par un médecin en établissement de santé. Pour plus de détails, appel anonyme et gratuit au 0 800 08 11 11 ou le site officiel national www.ivg.gouv.fr
Les semaines de la santé sexuelle auront lieu du 3 au 16 juin, 4 thématiques seront abordées : grossesses non prévues et contraception, prévention infectieuse, violences et consentement et dysfonctions sexuelles.