« Nous sommes en grève car il n’y a pas eu le respect de l’engagement signé en janvier 2023 par lequel la direction de l’hôpital s’engageait à recruter 6 agents, aujourd’hui ils ne sont pas là », déplore Célia Paz, secrétaire CGT au centre hospitalier. Cette dernière souligne que la grève est d’une durée illimitée avec 75% du personnel gréviste « lequel est épuisé et qui s’interroge sur un manque de perspectives surtout au niveau de recrutements ».
Pour sa part, Christophe Bukovec, responsable CGT santé, regrette que « l’ARS et le Conseil Département qui sont invités aux discussions ne seront pas là, c’est méprisant pour nous, le personnel et les familles de résidents ».
D’ailleurs, Jean-Marc Bourragne, président de l’association des familles, se montre révolté par ce qui se passe pour les résidents en donnant quelques exemples : « Concernant l’unité avec 30 personnes atteintes d’Alzheimer, ils sont 3 à les prendre en charge, en ce qui concerne l’UHR (Unité d’hébergement renforcée) ils sont 2 personnels pour s’occuper des 15 résidents, c’est impossible pour eux. L’empathie disparait, on est dans une complète déshumanisation des résidents. Je tiens à souligner que malgré ses mauvaises conditions de travail, le personnel de base est formidable ».