L’expérimentation sur l’adaptation de la biosécurité aux élevages plein air démarre enfin dans 144 fermes

1200x680_532315-o5d85m8kfp-whr.jpg

Communiqué de la Confédération paysanne

Après des années de crise influenza aviaire et l’imposition de mesures de prévention inadaptées au plein air, alors même que la claustration des volailles ne portait pas ses fruits, la Confédération paysanne a réussi à convaincre le Ministère de l’agriculture de prendre en compte les difficultés rencontrées par ces élevages plein air.

Ainsi, fin 2022, la Direction générale de l’agriculture et de l’alimentation (DGAL) a sollicité la Confédération paysanne pour le lancement d’un projet partenarial visant à « expérimenter des adaptations de la biosécurité aux élevages plein air de volailles et de porcs ».

Pilotée nationalement par la FADEAR1 cette expérimentation démarre enfin sur le terrain sur 144 fermes sélectionnées (52 en porc et 92 en volailles), réparties sur quasiment l’ensemble du territoire national, dont la Corse et La Réunion.

Localement, ce sont 15 structures membres des réseaux de la FADEAR, de la FNAB et de GDS France qui assurent la coordination de ce projet. Une trentaine de référents terrain ont été formés pour assurer le travail aux côtés des éleveurs et éleveuses.


Après la conduite d’une analyse des risques sanitaires à l’échelle de chaque ferme, l’objectif du projet est d’évaluer scientifiquement l’efficacité des mesures alternatives de prévention mises en place par les paysan·nes.

Les résultats de ces expérimentations sont attendus pour mai 2025 et seront assortis de propositions d’évolutions règlementaires pour une politique sanitaire mieux adaptée au plein air.

La Confédération paysanne se réjouit que ce travail de terrain commence enfin, après une longue phase de cadrage du projet.

Nous défendons depuis plusieurs années une prise en compte des risques sanitaires sur la base d’une vraie analyse de risques : cela permet de sortir des obligations de moyens indifférenciées et de prendre en compte la diversité des contraintes, des niveaux de risques et des moyens de maitrise mis en oeuvre dans les fermes.

La Confédération paysanne reste mobilisée pour que ce partenariat entre scientifiques, instituts techniques, administration et paysan·nes puisse aboutir à des évolutions positives pour les éleveur·euses plein air.

Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles