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L'ampleur prise par le mouvement des tracteurs de France et la tension dramatique qui a pu surgir en certains lieux au gré des événements n'empêchent pas des regards sympathiques de relever les petits détails d'organisation d'un barrage routier en rase campagne avec des moyens ruraux, dans un Sud-Ouest si loin des centres de pouvoir.
Comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, ces petits moments font la grande histoire.
Dimanche, une pure coïncidence hisse Dému à la une. La commune s'y maintient depuis. Le tragique accident qu'on appelle "fait divers", relaté par ailleurs, n'est pas encore élucidé.
Au fil des jours, les organisateurs du barrage font preuve d'un certain héroïsme et d'une inventivité certaine. Le calme subsiste. Garder aussi le sourire est la voie la plus sûre pour garder le cap,..
Voilà l'avertissement pour les Bayonnais : à Dému on ne passe pas !
Oh le beau tracteur bleu !
Piéton qui que tu soies, sache que le superbe engin jaune qui barre la route, mâchoire ouverte, s'abaisse comme la herse devant un pont levis.
Il y a du monde sur la place, devant le barnum, le service d'accueil...
C'est mercredi, le public rajeunit. "Oh, hisse !" Pour dominer la situation, on escalade, non sans peine, le tas de paille !
Des visiteurs, manière de faire un tour, venus somme toute assez nombreux, en renfort pour soutenir les "permanents".
Et voilà l'avertissement pour les Toulousains : du texte et des couleurs.
Dému toujours Dému, tranquille. Autrefois, les jours de foire, on discutait, les mains aux poches, au milieu de la route. Le foirail est juste à côté.
Regardez plutôt : les contenus du barnum sont dévoilés !
Du bois de chauffage, au cas où...
La station plutôt pimpante cette fois et un tracteur vert...