La préfecture du Gers a célébré la commémoration de la Journée internationale des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité

La préfecture du Gers a célébré la commémoration de la Journée internationale des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité

La commémoration de la Journée internationale des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité s’est déroulée ce samedi 27 janvier, à 11 h 30, à Auch, place de la Libération. Une cérémonie où assistaient le secrétaire général de la préfecture, Jean-Sébastien Boucard, , le maire d’Auch, Christian Laprébende, les députés David Taupiac et Jean-René Cazeneuve, la Conseillère Départementale, Chantal Dejean-Dupebe, le lieutenant colonel, Loïc Le Floc’h, et la présidente du musée de la Résistance et de la Déportation, Claude Dilhat laquelle initia cette cérémonie.

Cette dernière souligna que l’espace Shoah fut créé par Geneviève Courtes lequel rejoint les trois autres espaces, entrée en guerre, résistance, libération. « En créant cette espace Shoah, cela permet de rappeler que le Gers a connu l’horreur avec trois rafles et la lumière avec les 32 Justes parmi les Nations du Gers. Claude Dilhat qui souhaite que cette commémoration perdure, cita quelques extraits du livre « Se taire est impossible » de Jorge Semprun, rescapé de Buchenwald, et d’Elie Wiesel, miraculé d’Auschwitz. Quelques phrases furent prononcées : « Je ne sais pas comment c’était pour toi, mais je me souviens que dans le petit camp, chez nous, il n’y avait pas de célébration, de joie. La libération est arrivée dans le camp. Et on était là. Vous étiez au-delà, vous étiez déjà dans la mort », « On aimait les résistants, mais on se détournait des déportés », « On ne peut pas tout dire, tout faire imaginer, tout faire comprendre. C’est évident que non. Se taire est interdit, parler est impossible ».

Puis ce seront deux lycéennes de Pardailhan en classe terminale STMG, Zoé Le Henry-Meunier et Miora Fournier qui liront chacune un poème tiré du livres « Paroles de déportés » à savoir « Vous qui savez » d'une rescapée d'Auschwitz, Charlotte Delbo, et «Le pire » d'un autre rescapé des camps de la mort, Maurice Honel.

La commémoration se conclura par le dépôt des gerbes et la Marseillaise.  

Deux lycéennes ont lu des poèmes de déportés.
Deux lycéennes ont lu des poèmes de déportés.
Moment de recueillement.
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Claude Dilhat dépose une gerbe.
Claude Dilhat dépose une gerbe.
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