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« Cela fait 3 mois aujourd’hui que j’ai pris mes fonctions de préfet du Gers avec la promesse de démultiplier les visites sur le terrain dans l’idée de bien connaitre les acteurs du territoire et leurs visions des dossiers », confiait ce mardi matin 21 novembre, Laurent Carrié, préfet du Gers, lors de sa conférence de presse. Laquelle porta sur trois thèmes essentiels, l’agriculture, les grands projets, et la politique de l’État en partenariat avec les collectivités.
La plus grande partie du temps fut consacrée au monde agricole qui a subi « depuis ces trois dernières années une succession de crises climatiques (pluies, gels, orages…), animales (Grippe aviaire, épizootie hémorragique), végétales (maladies cryptogamiques) et l’inflation », détaillait le préfet. Lequel rentra avec plus de détails dans chacun des chapitres. Parmi ces derniers, Laurent Carrié, confirme que les inspections de biosécurité le jour même du dépeuplement d’un site n’auraient plus lieu. Il sera question aussi de l’influenza aviaire, « on partait de loin avec 800 000 animaux abattus, aujourd’hui il y a une lueur d’espoir grâce à la vaccination, 25% du cheptel est vacciné et la totalité au début de 2024 ». Les indemnisations seront en totalité versées y compris la levée des pénalités sur certains dossiers.
Quant au versement des primes PAC, 93% des dossiers sont soldés.
Le préfet annonçait le démarrage de l’abattoir pour 2024, son financement étant bouclé pour un million d’euros subventionné par l’État, la Région et le Grand Auch. Concernant le sujet de l’eau, Laurent Carrié, émet l’idée du curage des lacs et la création de retenues d’eau pour chaque exploitation.
Quant au Parc National Régional, PNR, ce sont plus de 100 communes qui ont validé le projet.