La fédération départementale LR 32 organisait, ce samedi 16 septembre à Pessan, la fête républicaine régionale avec comme invité Aurélien Pradié, député du Lot, conseiller régional d’Occitanie. L’organisation de cette fête renoue avec la tradition. Plus de 200 participants sont venus de tous les départements de la région. Le programme des festivités, bandas, apéritif, repas et discours. s’est déroulé devant un public conquis.
Pour Gérard Dubrac, secrétaire départemental LR, ancien maire de Condom, conseiller régional d’Occitanie, cette fête annuelle permet « d’ ouvrir un vrai dialogue, un vrai espace de rencontre, un moment de convivialité et de profonde réflexion, qui mieux que notre chef de file régional, Aurélien Pradié pouvait venir honorer et animer ce moment. »
Le parlementaire a voulu faire passer deux messages aux adhérents et sympathisants « Je souhaitais faire cette rentrée politique ici avec mes amis, les grandes rentrées politiques avec les grands chapeaux à plumes, dans des grands endroits où tout va bien, cela ne m’intéresse pas. Les vraies rentrées politiques, c’est sur le terrain, là où il est besoin de mener des batailles politiques. »
Le premier message : « ce dont nous avons besoin dans notre famille politique et bien au-delà, c’est de clarté. » Pour le député, la clarté est une vertu politique.
« Il n’y a rien de pire dans la démocratie que nous connaissons aujourd’hui, que cette espèce de brouillard dans lequel nous vivons. Il n’y aurait plus de droite ni gauche, en fonction des opportunités, on irait se rallier au plus offrant. » Le député souhaite retrouver à droite une sorte de tempérament politique. « Si nous ne rétablissons pas ces repères, alors les seuls repères qu’il y aura en démocratie seront l’extrême droite et l’extrême gauche. » . La force politique, le tempérament, le courage, c’est ce qu’il a essayé de porter durant la réforme des retraites. « Ce qui fera la différence, ce sont les femmes et les hommes qui ont des convictions. »
Le deuxième message : " la politique, ça doit changer la vie... Il faut être intransigeant. »
« On s’est habitué à ce que la politique gère la misère et le rôle du politique serait d’accepter, l’inacceptable. Dans un moment où notre pays est en train de s’effondrer, sur les sujets de sécurité ou d’immigration, il faut être intransigeant » affirme Aurélien Pradié. « Être entre deux eaux, c’est être lâche » ajoute-t-il. Il considère que sur les questions essentielles, comme l’énergie, nous devons arrêter de tourner autour du pot. « Voilà près de 4 ans que le prix de l’électricité s’envole et on nous annonce qu’avant la fin de l’année, on va prendre encore entre 10 % et 20 % d’augmentation ». Le député s’insurge contre l’état qui est réduit à faire des chèques à des artisans pour qu’ils puissent payer leurs notes d’électricité ; déplore que dans notre pays plusieurs millions des concitoyens sautent des repas, alors même qu’ils travaillent et qu’ils ont un revenu du travail. « Nous sommes dans un pays si vous travaillez, vous n’avez plus la garantie de pouvoir acheter votre logement. Il y a plus de 50 % de ceux qui travaillent qui ont un refus de prêt immobilier. »
Ensuite,le sujet de l’accès aux soins est abordé. « Dans notre pays, nous nous sommes habitués à ce que des Françaises et des Français n’aient pas accès aux soins. Nous sommes dans un pays, nous savons qu’il y a des pertes de chance de survie humaine, puisque nous n’avons pas un bon accès notamment aux services des urgences, mais quel est ce pays dans lequel on s’habitue à ce que la mortalité des bébés augmente. »
Pour changer la vie des Françaises et des Français, et la rendre meilleure, « il faut proposer des solutions radicales » afin de redonner un sens à la politique « C’est l’affaire de notre pays. »
« Nous allons dire à nos adhérents et amis que le seul temps qui compte, c’est le temps. Nous portons un beau message d’espoir. »