Le 33e festival d'astronomie : Exploration spatiale face à l'incrédulité des populations

Pour son ouverture, le festival a ouvert les portes à diverses interrogations, la semaine à venir donnera-t-elle des réponses !

Lors de l’ouverture officielle vendredi 4 août de la 33e édition du festival d’astronomie de Fleurance qui se déroule du 4 au 11 août, Bruno Monflier déclarait un éventail à la main que «le festival c’est 140 rendez-vous avec 67 chercheurs de renom et les diverses animations ».

L’intrigue de l’éventail était tout simplement symbolique car ce dernier selon le président du festival d’astronomie, Bruno Monflier, « il représente la diversité et permet de faire un grand nombre de choix, (NDLR, allusion au programme du festival). Il évoque aussi  les vacances et le repos pour nos scientifiques qui viennent ici prendre du plaisir pour échanger. Mais aussi l’éventail pourrait être la solution pour remplacer la climatisation ! ».

Sauver notre planète ou continuer l’exploration spatiale ?

C’est devant quelques 250 personnes installées dans la halle de l’hôtel de ville que François Forget, membres de nombreuses missions spatiales, ouvrira les débats suivi des questions du public. Il fut notamment question de l’intérêt de l’exploration spatiale et de l’incrédulité de la population qui miserait plutôt sur des dépenses pour sauver la planète. Car le scientifique admet que l’exploration spatiale outre son financement est aussi polluante de part l’utilisation des fusées mais son intérêt réside sur l’indispensable développement des connaissances et leurs applications concrètes. La question reste posée à savoir continuer l’exploration spatiale ou sauver la planète, les deux sont possibles selon le géologue Pierre Thomas.

La conclusion des diverses interventions reviendra au météorologiste, Joël Collado, lequel à l’appui d’un diaporama expliquera pourquoi nous assistons à un changement climatique dont l’extension de la sécheresse, les canicules et la hausse des températures à la surface de la mer. « Dans le futur, les vagues de chaleurs estivales seront plus fréquentes, les sécheresses agricoles plus longues et ont peut s’attendre à des pluies plus intenses », estime Joël Collado. Et de conclure « La planète vous la voulez bleu ou saignante !»

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