Damarice Amao, commissaire invitée de L’été photographique de Lectoure 2023

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 Photo : Damarice Amao © Marguerite Bornhauser

Damarice Amao est docteure en histoire de l’art, historienne de la photographie, attachée de conservation au Cabinet de la photographie du Musée National d’Art moderne / Centre Pompidou. Elle est également commissaire d’exposition.


Parcours

En 2014, le Centre Pompidou lui donne l’occasion de présenter, avec Clément Chéroux, une rétrospective de l’artiste photographe Jacques-André Boiffard.
En 2014, elle soutient sa thèse, Passion et Désillusion. Éli Lotar (1905-1969) : Contribution à une histoire des rapports entre les avant-gardes photographique et cinématographique à Paris dans l’entre-deux-guerres, sous la direction d’Ar-nauld Pierre, professeur en histoire de l’art contemporain à Paris-Sorbonne.
À l’occasion des 40 ans du Centre Pompidou, en 2017, une exposition de son travail sur l’artiste Éli Lotar est présentée au Jeu de Paume de Paris. Elle est alors co-commissaire et dirige le catalogue de l’exposition.
Par la suite, elle assure le co-commissariat des expositions Photographie, arme de classe en 2018 et Dora Maar en 2019, au Centre Pompidou. En 2021, elle présente l’exposition Charlotte Perriand. Politique du photomontage aux Rencontres d’Arles.
Elle est commissaire de l’exposition Décadrage colonial. Anticolonialisme, Surréalisme, Photographie moderne. qui est visible depuis novembre 2022 au Centre Pompidou.


Travaux et recherches

De nature curieuse, Damarice Amao s’intéresse à l’Histoire en général. Elle reste très attachée à la recherche et partage ses savoirs. Par son enseignement, elle cherche à enseigner au plus grand nombre et à des publics différents. La transmission est un élément essentiel à ses yeux.
Pendant ses études en histoire de l’art, elle découvre et débute ses recherches sur la période de l’entre-deux-guerres avec un intérêt particulier pour le surréalisme en Belgique (René Magritte, Paul Nougé, Marcel Mariën...).
Par ailleurs, Damarice Amao cherche à apporter un regard neuf sur les choses, à explorer de nouvelles perspectives, à mettre en valeur des figures d’artistes et de personnalités en marge. En témoigne notamment l’exposition Jacques-André Boiffard, la parenthèse surréaliste.
Dans son travail de recherche et de création, elle cherche à jeter un pont entre les périodes, en particulier entre les années 1920-1930 et notre époque actuelle.
Ainsi, l’exposition Photographie, arme de classe, dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes, fait le lien entre les deux périodes sur les questions relatives à l’engagement politique des à travers les images, au dialogue entre art et société, au rôle de l’artiste dans ces interactions.

 

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