La candidature de Jean Castex à la tête de la RATP avait été proposée par le président de la République le 19 octobre dernier après la démission de Catherine Guillouard en septembre.
Jean Castex vient d’obtenir l’aval des commissions compétentes de l’Assemblée nationale et du Sénat à sa nomination.
Entendu mardi soir par les membres de la commission de l’aménagement du territoire du Sénat puis, mercredi 9 novembre au matin, par ceux de la commission du développement durable de l’Assemblée, l’ancien premier ministre a recueilli, au total, 52 voix pour et 27 contre sa nomination au poste de PDG de la Régie.
Celle ci doit maintenant être confirmée en conseil des ministres.
L'ancien maire de Prades va donc quitter l'Agence de financement des infrastructures (Afit), qu'il dirigeait depuis mi-août seulement.
Sa première priorité, a-t-il annoncé, sera de répondre aux attentes des usagers.
« Ma priorité des priorités, c’est le cœur de métier, et le cœur de métier, c’est répondre aux attentes des usagers ", a-t-il déclaré.
L'ancien premier ministre devra gérer de nombreux dossiers explosifs qui minent le fonctionnement de l'entreprise depuis quelques mois.
Pénurie de conducteurs, qui provoque des attentes interminables aux arrêts de bus et des métros bondés, inquiétudes sur le plan transport des Jeux olympiques de Paris 2024, ouverture de la concurrence du réseau de bus en 2025...
Et en guise de cadeau de bienvenue, un mouvement social d'ampleur, jeudi, qui va paralyser les réseaux.
Photo-titre : Jean Castex et l'ensemble du conseil municipal lors de sa visite à Vic-Fezensac en mai 2021