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Dans une quinzaine de jours, démarre le tant attendu festival Tempo Latino 27ème édition ( ter ) après deux années de crise sanitaire qui a empêché la tenue des éditions 2020 et 2021.
Il se déroulera du jeudi 28 juillet au dimanche 31 juillet.
A cette occasion, nous avons rencontré le président de Tempo Latino, Jean-François Labit.
Journal du Gers : Tempo Latino, 27ème édition ter, après deux rendez-vous ratés, comment vous sentez-vous à la veille du festival 2022 ?
Jean-François Labit : Ce ne sont pas vraiment des rendez-vous ratés mais annulés et repoussés.
Nous sommes entre impatience et prudence.
Nous avons tous vécu des moments éprouvants ces deux dernières années, bénévoles comme festivaliers et cette année on va se retrouver.
C’est un peu comme retrouver quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis longtemps !
Est-ce que ce sera comme si on s’était quitté hier, on ne sait pas et on attend ce moment avec impatience.
Journal du Gers : Une première soirée à la Conga, jeudi 28 juillet, pourquoi ce choix ?
Jean-François Labit : Le site de Tempo est vaste avec 3 scènes, le parvis, les arènes et la conga.
Il nous paraissait important de se retrouver tous après cette absence, bénévoles, festivaliers, professionnels et partenaires à un même endroit.
Cette soirée, on l’a baptisée « Tempo Latino Social Club ». Elle a pour but de mettre en avant la musique vivante comme vecteur de lien social et les valeurs qu’on défend, le métissage culturel, l’ouverture et l’engagement bénévole.
Pour illustrer cela, on aura le plaisir d’accueillir le groupe des Minyo Crusaders.
Ils ont eu l’idée qu’on peut juger un peu folle de mêler Minyo japonais, une musique traditionnelle japonaise, et la cumbia colombienne
Tempo aime bien aller là où on ne l’ attend pas !
Journal du Gers : Le programme des quatre jours est riche et varié. Avez-vous un ou des coups de coeur?
Jean-François Labit : J’ai deux coups de coeur.
Le premier, c’est le collectif London Afrobeat Collectif qui se produira le dimanche soir à 21 h.
Ils sont Londoniens. Ils dégagent une énergie folle durant leur concert avec leur chanteuse très charismatique.
C’est un groupe d’afrobeat et je tiens beaucoup à ce que l’afrobeat soit représenté à Tempo.
L’Afrique, c’est le berceau de l’humanité et à ce titre aussi le berceau de la musique.
La musique traditionnelle cubaine doit beaucoup à ce style qui a toute sa place à Tempo.
Le deuxième, c’est Interactivo, un groupe qui se produira le samedi à 21 h aux arènes, c’est la nouvelle génération cubaine.
Ils mêlent aux bases diverses influences et ils innovent en n’hésitant pas à aller vers le funk tout en respectant les bases de la musique cubaine.
Je pense à ceux qui ont aimé Cimafunk en 2019 : ils seront vraiment conquis par ce jeune groupe cubain.
Journal du Gers : Tempo Latino, ce sont des concerts mais aussi des stages de musique et de danse.
Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
Jean-François Labit : On a coutume de dire que le festival commence en fait le dimanche avant, le 24 cette année, avec l’arrivée des stagiaires du multi-instruments. Ils ont une équipe de professeurs qui les encadrent pendant toute une semaine et ils se perfectionnent sur leur instrument.
Le week-end suivant, ils se produisent sur le Off.
Pour les stages de danse, on fait aussi très attention à la qualité des professeurs que l’on engage, à leurs compétences pédagogiques.
On sait que notre label est important !
On trouve aussi des stages d’initiation pour les enfants.
Toutes les modalités d’inscription sont présentes sur notre site.
Journal du Gers : Un concert à l’église le dimanche, c’était déjà le cas en 2019. La formule est-elle destinée à devenir pérenne ?
Jean-François Labit : Elle est amenée à devenir pérenne à condition que la qualité artistique se prête au lieu.
Il faut soit un quartet soit un quintet ou une voix particulière comme c'est le cas cette année.
Cette année, ce sont des membres du collectif Interactivo qui se produit le samedi qui vont jouer avec la chanteuse Yusa, une magnifique voix, sur une prestation musicale un peu moins moderne que celle présentée le samedi, de nouveaux morceaux, un nouveau style...
Journal du Gers : Pour terminer, quelques infos pratiques peut-être pour les festivaliers ?
Jean-François Labit : Vous pouvez consulter notre site : https://www.tempo-latino.com/
Vous y trouverez le programme détaillé, la billetterie, les plaquettes pour les divers stages et des infos pratiques notamment la présence des navettes qui vous amèneront de Toulouse ou Agen à Vic.
Le Journal du Gers vous présentera le programme des concerts dans les jours à venir.
A suivre...
