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« Quand on a une ligne ancienne il faut l’entretenir soit en créant une nouvelle ou en réalisant un entretien en profondeur, c’est ce que nous faisons aujourd’hui. Cette dépense d’investissement après les travaux permettra de repartir pour 25 ans », explique Nicolas Desmalades, directeur territorial d’Enedis. Lequel nous accueille pour sa conférence de presse dans le cadre verdoyant des vallons de la commune d’Urdens.
Il s’agit pour les équipes d’Enedis en place de rénover un ouvrage installé il y a 35 ans et d’une longueur de 8,6 km de long, une ligne de moyenne tension de 20 000 volts. Cela rentre dans le cadre du programme PDV d’Enedis (Prolongation de Durée de Vie des ouvrages) lequel a évolué vers toujours plus de performance et pris le nom de projet RP (pour Rénovation Programmée).
La Rénovation Programmée vise à garantir la fiabilité à long terme du réseau HTA aérien via des actions de rénovation significatives sur les tronçons estimés prioritaires. Ces chantiers, comme ici à Urdens, sont initiés après des diagnostics terrains permettant de repérer les éléments du réseau à remplacer (visite par hélicoptère ou drone, visite à pied).
« Aujourd’hui, même si la majorité des nouveaux réseaux HTA sont construits en souterrain, il n’est pas toujours envisageable de mettre sous terre la totalité du réseau existant. Enedis s’organise donc pour permettre le bon fonctionnement et la bonne exploitation de ces réseaux aériens », précise Nicolas Desmalades. Ce qui est le cas pour ce chantier où sont installés deux groupes électrogènes de un mégawatt et quatre groupes électrogène de 25 KVA, lesquels alimentent 3 000 clients.
Enfin, tient à souligner Nicolas Desmalades, « que ces travaux ont un intérêt financier car on ne construit pas une nouvelle ligne et aussi un intérêt environnemental avec un bilan CO2 bien moindre que la construction d’une ligne ».
