Nogaro, scandale ou affabulation : une famille où 29 enfants étaient torturés ?

Maison de la famille de l'Ivoirien 1bis 090422.jpg

L'homme de la famille est en garde à vue

On apprend par La Dépêche du Midi une histoire sordide. Un Ivoirien de 42 ans habitait avec son épouse, plus 4 concubines qui seraient des sœurs de nationalité française, et 29 enfants, dont 3 majeurs, dans une maison isolée, située au bord de l'aérodrome de Nogaro.

Les enfants auraient été victimes de viols et de tortures, avec l'aide de certaines compagnes. L'une d'entre elles se serait enfuie et aurait dévoilé le pot aux roses. L'Ivoirien a été mis en garde à vue pour « viols sur mineurs » (il conteste les faits). Trois de ses compagnes ont été mises sous contrôle judiciaire pour « violences volontaires et non-dénonciation de crime », l'une est en fuite et la 5e a donné l'alerte.

Il semblerait que les faits se soient précipités, que le maire se doutait de quelque chose et avait déjà, auparavant, alerté les services publics. Les faits reprochés auraient commencé en 2017 dans un autre département.

Les 29 victimes (26 mineurs et 3 jeunes majeurs) ont été placées dans des foyers ou des familles d'accueil.

Beaucoup de questions se posent

L'enquête devra éclaircir, notamment – les points suivants :

  • Les faits de viols et de tortures sont-ils avérés où viennent-ils de déclarations dues à un conflit intra-familial ?

  • Les enfants sont-ils frères et sœurs ? Des tests seraient prévus pour établir – ou non – la paternité de l'Ivoirien,

  • L'école primaire et le collège n'ont-ils rien soupçonné face à des enfants dont on dit qu'ils restaient toujours groupés et renfermés, et portaient des vêtements longs, été comme hiver ?

  • Le volume des allocations perçues par les adultes – habitant le même toit - n'a-t-il pas étonné les assistantes sociales ?

N.B. - Sur la photo : la maison où les faits reprochés auraient eu lieu.

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