La Région publie « Lectoure visible et méconnue », Par Gaëlle Prost un nouvel opus qui vient de paraître dans la collection Focus.
Cet ouvrage met à l’honneur la commune de Lectoure, située dans le département du Gers. Une ville riche de son histoire qui a dû s’adapter aux changements et se relever face aux envahisseurs. Une commune qui n’a cessé de développer l’agriculture, l’artisanat ou le commerce avec une organisation sociale, politique et religieuse. L’œuvre revient également sur le patrimoine historique de la commune, comme son éperon rocheux qui domine un vaste panorama qui s’étend jusqu’aux Pyrénées, ou encore la présence d’hôtels particuliers et de riches demeures qui gardent les cicatrices d’un passé fastueux.
« Il faut bien vivre ! » Cette exclamation revendicatrice ou soupir désabusé, l’antique Lactora, puis la gascone Leitora, dite Leytoure ou Laytoure, Lectore, bref Lectoure, a dû l’exprimer nombre de fois, tant est pleine d’aventures sa longue histoire. Il lui a fallu résister aux envahisseurs, subir la destruction, se relever, s’adapter aux changements. Parce qu’ « il faut bien vivre », à Lectoure comme ailleurs, on n’a cessé de développer artisanat, agriculture, activités commerciales, et constitué pour plus d’efficacité une organisation sociale, politique et religieuse. Mais pour l’être humain « survivre » ne suffit pas, à Lectoure en particulier, porte de l’Aquitaine sur un fier éperon dominant un vaste panorama qui s‘étend jusqu’aux Pyrénées. La soif de pouvoir s’y est exprimée et la réussite personnelle de certains Lectourois s’est inscrite dans un patrimoine encore bien présent, feuilleté par le temps en couches successives, tel un palimpseste parfois indéchiffrable. De ces époques révolues, elle conserve, malgré les blessures qu’on lui a infligées, le souvenir et des traces tangibles d’un passé fastueux : des hôtels particuliers, de riches demeures voire excentriques. Derrière les murs, on a soigné des intérieurs confortables et même luxueux, parfois orné les plafonds de peintures. Car à Lectoure on a aussi eu le souci de « vivre bien ».