Ce soir à l'Astrada : le Théâtre des trois Parques

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seul ce qui brule

Sigismund, Seigneur d’Ehrenburg et sa jeune épouse Albe s’aiment d’un amour passionnel et qui ne semble pas avoir de limite. Au demeurant dans l’ardeur et l’exaltation, puis prisonnier d’un amour possessif et dépendant, Sigismund précipite sa propre chute dans une passion brûlante. Fait-il lui-même le nid de la jalousie qui le dévore. Est-ce l’inévitable point de basculement d’une trop grande ferveur ?

En Amour, Christiane Singer dit que la seule mesure est la démesure mais ainsi est l’humain, intense en Vie et Destruction. Accusant Albe d’adultère, il la condamne à subir un horrible châtiment qu’il souhaite, dans sa colère, au-delà de la mort.

« Je ne sais, cher et vénéré ami, si vous avez eu le terrifiant privilège de connaître la passion d’amour. C’est le plus vertigineux des abîmes dans lequel il soit possible à l’homme de descendre. Un abîme de flammes et de souffrances aiguës. Mais si quelqu’un se mêlait de vouloir sauver celui qui y est tombé, vous l’entendriez hurler comme si on lui arrachait la peau ! La seule délivrance est d’y être consumé sans résidus ! »

le Théâtre des trois Parques

Créé par Julie Delille en 2015, le Théâtre des trois Parques a pour ambition de proposer des projets artistiques exigeants ayant un rayonnement sur les territoires local et national. Ses thèmes de prédilection sont les figures féminines, le lien à la Nature, le rapport au mythe et à la spiritualité. La qualité de la langue fait partie de ses critères de choix et sa préférence va vers des textes narratifs plutôt que théâtraux. Enfin, le Théâtre des trois Parques apprécie mettre en avant des textes d’autrices accomplies. Seul ce qui brûle est la quatrième création de la compagnie.

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