Mort d'André Diviès, créateur du circuit de Nogaro avec Robert Castagnon (mis à jour)

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Avec la réaction de René Pascuau, président de l'ASA

André Diviès, l'homme aux multiples activités dans le sport automobile et aussi dans le rugby et la formation des jeunes mécanos, est mort cette nuit du 11 au 12 novembre.

Il y a un mois, le 10 octobre 2021, lors d'une cérémonie simple et touchante, l'avenue qui part de l'entrée du circuit et va jusqu'à la route Nogaro – Caupenne-d'Armagnac a été baptisée « Avenue André Diviès ». Victime d'un accident de santé, André Diviès n'avait pas pu assister à cette manifestation d'honneur tellement méritée.

Un battant

Le terme de « battant » s'applique parfaitement à cet homme qui a remué ciel et terre – et l'Administration – pour faire du circuit de Nogaro ce qu'il est aujourd'hui, avec la possibilité d'y faire des essais de Formule 1 – il n'y a pas assez d'hôtels 5 étoiles pour les courses proprement dites et la caravane de la F1…

On lui connaissait un souci du détail qui impressionnait les Gersois. Par exemple, les courses avaient lieu à l'heure exacte prévue, celles qui suivaient étaient déjà sur la grille de départ lors du podium de la précédente. Et gare aux voitures qui n'étaient pas rangées au cordeau ! Sa fille Caroline, directrice générale du circuit, perpétue cette une rigueur.

Un passionné

Ce 10 octobre, Christian Peyret, maire de Nogaro, rappelle ce qui a lié la ville et le créateur-animateur de son circuit : « André Diviès : un mousquetaire passionné qui a « bataillé ferme pour obtenir le meilleur pour notre circuit, notre ville ». Il note le CV « impressionnant » [dans les instances des sports mécaniques] de l'intéressé, qui n'a cessé de multiplier les projets, d'améliorer le circuit, « le faisant ainsi rayonner en France et à l'étranger ». Ce qui profite à l'économie locale. Et à l'image de Nogaro, « connue pour être une ville sportive ».

Sans oublier qu'André Diviès a été pendant 10 ans membre du conseil d'administration de la cité scolaire d'Artagnan. Son action a été déterminante dans le développement de la section post-bac « mécanicien de compétition ».

Il s'est aussi investi dans le club de rugby (l'AAN), en le poussant à faire toujours mieux.

Le circuit : sa raison de vivre

René Pascuau (1), le même jour, faisait à André Diviès, un éloge qui lui plaît certainement là où il est : « Il s'est donné corps et âme pour le circuit, qui est sa raison de vivre. Le sport automobile est son carburant et Nogaro, son turbo ».

À son épouse Jeannine, à sa fille Caroline et à son fils Serge, nous adressons nos condoléances. Leur époux et père reste un exemple de volonté et d'effort vers la perfection.

Dernière minute : réaction d'André Pascuau, président de l'Association sportive automobile Armagnac-Bigorre

« André Diviès ce géant du sport automobile a choisi le jour de l’armistice pour quitter cette terre qu’il a tant aimé.

André c’est Nogaro et Nogaro c’est André Diviès aussi. Aujourd’hui, le circuit est orphelin de son Papa. De celui qui l’a façonné, qui la fait grandir et progresser. André était un exemple pour nous tous passionnés de ce sport.

Personnellement, je lui dois énormément. A commencer par aimer ce sport, ce circuit, de m’impliquer dans la direction des courses et, c’est à sa demande que je lui ai succédé à la Présidence du Club qu’il chérissait par-dessus tout et auquel il s’est donné corps et âme pour l’ASA Armagnac Bigorre.

André était un personnage hors du commun avec des colères qui sont légion mais c’était quelqu’un qui les oubliait aussi rapidement qu’il se mettait en colère. Son leitmotiv : être le meilleur en tout, que ce soit en sport mécanique mais aussi en cuisine ou à la chasse, ses trois passions.

André, repose en paix après une vie aussi bien remplie. Saint-Pierre fait attention, André arrive et si le Paradis n’est pas bien aligné André va s’en occuper... »

(1) Président de l'Association sportive automobile Armagnac-Bigorre, fonction dans laquelle il a succédé à André Diviès en 2012. Tandis que celui-ci restait président de l'Association motocycliste Armagnac-Bigorre.

N.B. - Sur la photo du haut de page : Caroline Diviès et son père en 2016.

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