Le superbe jardin exotique créé par Marie-Christine et Daniel Fort a une place exceptionnelle dans le paysage gersois : il est beau, varié, original et il est, aussi, soigné et plein d'idées.
Avec les années, les statues de pierre de Wolfgang Holz y ont trouvé leur chez soi. Tout comme les œuvres de Roger Ravagnani (des sculptures d'animaux en acier soudé). Des perruches chanteuses ont une grande volière à l'abri du soleil. Ici et là, des vasques et des galets géants de la famille Botta. Ces auges monumentales parsèment le jardin, des guérites en bois offrent un refuge contre la pluie au promeneur enchanté, un bateau retourné repose sur des piliers, des avions ont échoué dans les bois, une petite bibliothèque, isolée au bord du champ des lagestroemias, invite au repos et/ou à la méditation.
Et tout ceci n'est rien, rapporté aux dizaines d'espèces de bambous - dont des noirs et des géants – aux cactus, aux bananiers, aux multiples palmiers, aux agaves etc., etc.
Un sentier permet de passer d'un coin à un autre : du verger de pommiers, aux pièces d'eau à lotus et à nénuphars, au ravin fleuri, aux bois de bambous. Un sentier qui s'enfonce de temps en temps dans des endroits pleins d'ombre et de secrets...
Le jardin va fermer, pour rouvrir au printemps 2022, mais, juste avant la fermeture, Marie-Christine a fait, au Journal du Gers, les honneurs de son coin d'Eden dans les couleurs d'automne. Ces couleurs doivent beaucoup au champ de 123 lagestroemias, mais il y a aussi un érable superbe et d'autres encore...
Composition d'automne