La Grande Lessive revient à Marciac.
Elle s’exposera jeudi 14 octobre devant la mairie de Marciac.
Pour la 30ème édition de La Grande Lessive, il y aura du monde...
Les enfants du pôle de la petite enfance, les élèves de l’école maternelle et ceux de l’école élémentaire participent à nouveau à la Grande Lessive pour l’édition d’automne 2021. Les résidents de la Villa Bleue se joignent une nouvelle fois à eux pour apporter leur touche artistique au projet. Cette fois-ci, les réalisations seront exposées devant la mairie de Marciac, sous les arceaux.
Les rues de Marciac s’animeront demain des cris des enfants. C’est le but de l’opération : partager un moment de création dans un même esprit, où que ce soit. L’art est universel et cet évènement est l’occasion de le rappeler, de l’afficher.
En effet, les jeunes marciacais seront de sortie. Accompagnés de leurs professeurs des écoles, les élèves des classes de CP, CE1 et CE2 se rendront en début d’après-midi sur la place de l’hôtel de ville pour aller voir l’exposition.
Cette scène se reproduira dans d’innombrables villages et France, d’Europe et même du monde entier. La Grande Lessive, c’est 11,6 millions de participants, à travers 118 pays sur les cinq continents ! Le 14 octobre, c’est la plus grande œuvre d’art participatif !
Tous des oiseaux ?
C’est le thème de cette 30ème édition. Sur des fils tendus dans l’espace, les participants de cette manifestation artistiques sont invités à accrocher leurs réalisations (dessins, peintures, photographies, collages, etc.). Avec pour cadre le format universel A4, chacun va suspendre sa réalisation à la corde à linge installée par un collectif de quartier, une collectivité locale, un établissement scolaire, un musée ou centre d’art… afin de ré-enchanter notre quotidien.
Créons du lien.
Le 14 octobre, La Grande Lessive se déploiera le temps d’une journée à Erbil en Irak, à Beyrouth au Liban, à Khartoum au Soudan, à Montevideo en Uruguay, à Bamako au Mali, à Erevan en Arménie. Mais aussi à Bakou en Azerbaïdjan, à Katmandou au Népal, à Paranaque aux Philippines, à Hollywood aux États-Unis ou encore à Shanghai en Chine. C’est cette dimension supranationale qui donne de l’espoir. De l’Australie au Canada, de la Finlande à la Polynésie française en passant par l’Andorre : tous à l’unisson pour l’expression artistique. La corde à linge qui relie les œuvres entre elles symbolise l’union entre tous les participants.
« Entre « ne pas faire d’art » et « être artiste », une infinité de nuances témoignent d’intérêts, de compétences et d’engagements artistiques » (Joëlle Gonthier, plasticienne créatrice de La Grande Lessive).