Le GreeNico Tour : Nicolas court pour la planète !

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Nicolas Vandenelsken est arrrivé vendredi à Montesquiou où il a été accueilli par la municipalité, est intervenu à l’école et a logé chez l’habitant, la présidente d’Abivia Gers, avant de repartir, en courant, pour Auch.

Nicolas est à l’initiative du GreeNico Tour, un tour de France de 4 mois en courant qui a pour objet de sensibiliser grâce à l’activité physique sur la préservation de la planète et l’importance du sport pour la santé.

Le GrenNico Tour, c’est 116 étapes, 11 régions, 41 départements, 4158 km avec une moyenne de 36 km par jour.

Nicolas court en réalisant du plogging (ramassage de déchets) sur les deux derniers kilomètres de son parcours.

Sur l'ensemble du parcours, ce sont les masques qu'il ramasse à raison d'un par kilomètre en moyenne...! 

 Dans la plupart des villes-étapes, Nicolas réalise des actions de terrain sur trois thématiques, le sport-santé, la lutte contre le dérèglement climatique par le biais du projet La Fresque du Climat et la préservation de la planète.

Ces actions peuvent être des interventions dans les écoles, des conférences, des organisations d’actions collectives…

En fait, même si les étapes sont toutes planifiées en amont, les actions sur le terrain se font en collaboration avec la population locale.

Une carte interactive sur le site sollicite le public sur 4 axes : dormir, pédaler, agir et soigner.

Nicolas loge en effet chez l’habitant.

Il est accompagné - sur une ou plusieurs étapes- par qui le souhaite sur un vélo fourni avec une remorque contenant son matériel.

On peut le solliciter pour l’animation souhaitée à organiser en amont.

Enfin, il fait appel aux kinésithérapeutes ou ostéopathes locaux pour une séance bienvenue...

Nicolas est parti le 14 août de Vieux-Condé dans le Nord et il arrivera à Paris le 11 décembre.

Nous avons pu échanger avec lui lors de sa soirée montesquivaise.

Journal du Gers : Qu’est-ce qui vous a conduit à monter ce projet ?

Nicolas : Après un Master 1 STAPS et un Master 2 en management et développement des entreprises, j'ai travaillé pendant 5 ans dans l’événementiel sportif.

J’ai commencé à me questionner sur mon travail, sur ses limites, en particulier en terme d'écologie.

Je suis parti à l’étranger pendant 6 mois pour prendre du recul par rapport à tout cela

En rentrant en 2020, je me suis dit que j’avais envie d’allier mon goût pour le sport et pour l’événementiel et d’agir pour la planète.

J’aime les challenges sportifs, j’ai travaillé pour le tour de France cycliste, c’est sans doute pour cela que je me suis lancé dans ce tour de France en courant.

Certaines personnes font de la sensibilisation par le biais de l’art, moi c’est avec le sport !

Journal du Gers : Pouvez-vous nous donner quelques exemples d’actions concrètes que vous menez lors des étapes ?

Nicolas : Je suis intervenu aujourd’hui à l'école de Montesquiou avec les 5-7ans.

Il y a eu un moment d’échanges au cours duquel je leur ai présenté mon projet puis on a réalisé ensemble un ramassage de déchets dans le village que l’on a ensuite triés.

A Auch, je vais intervenir dans un centre de jeunes.

Dimanche à l’Isle-Jourdain, les gens vont me rejoindre sur les 5 derniers km pour faire un ramassage de déchets puis de 14 h à 17h 30, différents ateliers auront lieu avec des animateurs de la Fresque du Climat, sur la sensibilisation au tri et au recyclage en particulier des vêtements sportifs usagés…

Le lendemain, j’animerai une conférence près de Toulouse.

J’essaie à chaque étape de proposer une animation en fonction de la demande et des propositions locales.

Journal du Gers : Vous avez fait le choix de dormir chez l’habitant. Pourquoi ?

Nicolas : Je suis volontairement parti sans tente et sans duvet afin de vivre une aventure humaine complète et rencontrer un maximum de personnes.

Par le biais de la carte interactive, les gens peuvent sélectionner une étape et me contacter pour me loger ou pédaler avec moi.

C’est l’occasion de belles rencontres et d'échanges riches.

Journal du Gers : Vous courez seul avec un partenaire sur le vélo mais l’équipe ne se limite pas à deux personnes ?

Nicolas : Non, nous sommes une association. Un apprenti gère la logistique depuis un mois et je suis entouré de bénévoles qui apportent leur aide.

Nous faisons aussi appel aux associations locales.

Nous avons également des partenaires même si je réalise ce périple de manière complètement bénévole.

Journal du Gers : Vous arrivez à Paris le 11 décembre. L’aventure ne s’arrête pas là ?

Nicolas : Non, en effet, l’objectif est que ce tour de France ait un héritage, que l’association se pérennise.

Un film sera réalisé.

Les liens créés avec les écoles par exemple seront maintenus.

À la fin du projet, la plus belle réussite sera l’équipe qui aura été construite !

Nous vous donnerons prochainement des nouvelles du GreeNico Tour.

En attendant, pour en savoir plus, c'est ci-dessous :

https://greenicotour.fr/

https://www.facebook.com/Greenicotour-106774221238060/?ref=page_internal

 

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