Les syndicats d'enseignants révèlent leurs inquiétudes

« Dans le contexte sanitaire actuel, la vaccination généralisée est indispensable mais pas avec des mesures coercitives et sous la pression. Nous demandons une vraie politique qui informe et incite à la vaccination afin de résoudre l’inégalité à son accès. D’autre part nous regrettons que notre information passe souvent par l’intermédiaire des médias à l’exemple du protocole sanitaire  qui est passé du niveau 4 au niveau 2. Une mesure qui n’est pas adaptée sachant qu’aujourd’hui le taux d’incidence chez les enfants a été multiplié par cinq, à cela s’ajoute la fermeture des classes du premier degré lors d’un premier cas de Covid », le ton est donné lors de la conférence de presse du 3 septembre par Betty Jean dit Teyssier, secrétaire départementale du syndicat FSU.

Des interrogations sont aussi posées par Estelle Aries, du syndicat SNUIPP-FSU, qui estime « qu’on ne sait pas si on peut lancer un projet, nous travaillons à l’aveuglette, c’est dommageable car la dynamique a été cassée ». Quant au port du masque à partir de 6 ans « c’est préjudiciable notamment pour l’apprentissage de la lecture parce qu’on ne voit pas l’articulation mais aussi on ne voit pas si l’enfant a compris ce qu’on dit ».

Les syndicats dévoilent que 14 contractuels sont prévus pour le primaire. D’autre part, une classe est ouverte au RPI Pauilhac-Terraube. Dans le second degré une classe de 3ème ferme au collège de Condom (il y avait 5 classes de 4ème l’an dernier de 121 élèves, ces derniers seront 119 en 3ème) , cela induit aussi la suppression des cours d’occitan, une classe de seconde ferme au lycée de Pardailhan d’Auch.

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