Non ! "Caprices", ce n’est pas fini !

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"Caprices", c'est même déjà bien commencé

Une ruine néo-romantique, une réalisation de Béatrice Darmagnac 

Ça vient même de commencer et ce, depuis le samedi 26 juin déjà, au pigeonnier-octroi de Maignaut-Tauzia où, en présence d’une cinquantaine de fidèles amateurs d’art, Sandrine Redolfi de Zan, maire du village, a inauguré cette nouvelle réalisation, en présence de Philippe Martin, président du Conseil Départemental, et de Christophe Jankowiak, délégué de la Fondation du Patrimoine.

L’installation contemporaine de l’artiste Béatrice Darmagnac, portée par les associations partenaires Maignaut-Passion et l’Artothèque de l’ADPL, est comme sortie de terre en lieu et place d’un ancien bâtiment de pierre disparu.

Clin d’œil à l’histoire du lieu et au paysage, thème fétiche de l’artiste, comme aux mouvements artistiques du constructivisme ou encore du op-art, "Caprices" est tout d’abord une allusion aux Capricci (caprices, en italien), ces paysages imaginaires qui apparaissent dès le 16e siècle, comportant des éléments architecturaux irréels et souvent fantastiques. En ce sens, "Caprices" est une ruine néo-romantique marquant la fantaisie de l’artiste qui s’est  permise des largesses au regard de l’ancien bâtiment du site, tout étant adossée au pigeonnier-octroi à l’architecture toute particulière.

L’œuvre est une expérience à vivre dès les premiers pas dans l’espace-œuvre. Sous vos pieds, le lieu vous pénètre ; vous vivez l’espace par vos yeux et le toucher, de jour comme de nuit.

Pour mémoire, Béatrice Darmagnac a également réalisé "En attendant la mer", en 2016, à Maignaut-Tauzia, "Robinsonnade", en 2015, et "La 16e station", en 2020, à l’Artothèque de Gondrin.

Le site est ouvert gratuitement jusqu’au 19 septembre prochain.

Renseignements auprès de l’association Maignaut Passion au 06 81 47 23 48 ou via www.maignaut.com.

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