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Une auto sportive, très basse, avec une ligne « sublime » comme le dit un spécialiste : une Georges Irat ! Vous ne connaissez pas cette marque ? C'est pourtant « La voiture de l'élite » ! Nous non plus, jusqu'à ce que nous la découvrions, ce dimanche 4 juillet, sur le parking de l'hôtel-restaurant Solenca à Nogaro. Le Solenca où viennent souvent s'ancrer de belles voitures anciennes pour en faire leur port d'attache avant de visiter le Gers. Le séjour est fini, les belles centenaires (mais oui, la marque date de 1921) repartent...
Ces équipages et leurs voitures sont venus de toute la France et même de Belgique. C'est leur 26ème sortie annuelle. Plusieurs sont venues par leurs propres moyens, la plupart sur des remorques: il faut ménager ces princesses.
Le club – dont le président est Michel Piat - a un superbe site Internet où les Georges Irat sont recensées, où les membres s'échangent des pièces et des informations (http://clubgeorgesirat.fr/).
Quelques mots sur cette marque Georges Irat
Parlons du roadster, il est léger, il pèse 650 kg. Sa carrosserie est en acier, fixée sur une structure tubulaire rivetée au châssis. Le plancher est en bois. Les vitesses ne sont pas synchronisées (1).
La société Georges Irat a été créée en 1921 à Chatou (78) sur la base d'une autre marque (Majola). La première voiture avait un moteur de 1990 cm³ à 4 cylindres. Puis il y a eu un 6 cylindres de 2985 cm 3 en 1926. En 1929, Georges Irat adapte des moteurs Lycoming.
Puis l'entreprise change de mains et les voitures reçoivent des moteurs Ruby à partir de 1934. En 1938, nouvelle voiture de sport avec un moteur Citroën de 1911 cm³ . Mais la marque ne survit pas à la 2ème Guerre mondiale (Wikipedia (2).
(1) D'après le site (https://newsdanciennes.com/cheveux-vent-roadster-georges-irat-ca-se-merite/). (2) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Irat).
