Philippe Martin, un optimisme sans faillle

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Grâce à des soutiens omniprésents

Juste avant  le jour J, à savoir le dimanche 27 juin, pour le second tour des élections départementales, Philippe Martin avait fixé un dernier rendez-vous, ce jeudi en fin d'après-midi sur les quais de la Baïse.

La campagne avait été lancée au pied de la statue des Mousquetaires, inviter ses partisans à la capitainerie du port de Condom a certainement une signification : se tourner encore plus vers l'avenir sans doute.

Tous ou presque, ils ont donc honoré son invitation, neuf maires sur les onze qui s'étaient déclarés pour cette liste de "Gers en commun".

En effet, sur les quinze maires du canton, ils étaient onze à avoir apporté leurs voix à Philippe Martin et Élodie Lanave et à leurs suppléants, Pauline Labenelle et Philippe Bret.

Comme fin avril, Gisèle Biémouret, notre députée du Gers, et Maurice Boison, le président de la Communauté de Communes de la Ténarèze, se devaient d'être à nouveau présents aux côtés de Philippe Martin.

Le président sortant du conseil départemental se veut satisfait d'avoir pu tenir sa ligne de conduite, tout au long de ces quelques semaines de campagne électorale, à savoir se soucier de la seule chose importante : expliquer ce qu'étaient les propositions, dire quels étaient les projets de la liste "Gers en Commun".

Pour lui : "Il n'est pas excessif de dire que la majorité départementale restera celle qu'elle est actuellement, il n'est pas exclu non plus que nous puissions l'accroître et le département s'inscrira alors dans une majorité régionale incarnée par Carole Delga. Pour le Gers, cette cohérence entre majorité départementale et majorité régionale est une très bonne chose pour les projets à développer".

L'équipe se veut très optimiste sans s'attarder sur l'excès de confiance de la liste adverse. Cette dernière en effet compte sur les voix de Gers Avenir - arrivé en quatrième position au premier tour avec 369 votants seulement et surtout ceux qui ont voté sur le nom de Francis Dupouy, peuvent-ils confirmer leur vote à droite, pas sûr du tout ?

En ce qui concerne les 559 voix de la liste de Thierry Sacré, où vont-elles passer ? Là aussi rien n'est certain d'autant plus que les élus de l'opposition à la mairie de Condom sont catégoriques. "Ensemble pour Condom en Ténarèze", avec sa chef de file, Cécile Laurent, l'écrit ouvertement sur sa page Facebook : "Nous ne donnerons aucune consigne de vote" et de rajouter : "Vouloir la tête de Philippe Martin et être juste élu, cela ne constitue pas un projet auquel nous pouvons adhérer. En effet, les résultats du premier tour des Départementales dans le Gers ne permettent pas d’envisager la fin du règne socialiste."

C'est pourquoi, Philippe Martin l'affirme : "Dès lundi, nous nous mettrons au travail pour tous les habitants du canton et les maires et ainsi nous porterons les projets de toutes les communes de ce canton parce que c'est notre façon d'agir".

Élodie aura alors des responsabilités dans un domaine où elle a excellé pendant toute la campagne, à savoir le social et la santé. "C'est mon moteur, mon essence, et mon quotidien habituel ; je vais mettre à profit mon expérience au service de la population."

Ensuite, tous avaient rejoint l'espace Rive Gauche où se tenait l'ultime réunion de campagne devant une assistance qui permettait aux quatre candidats de "Gers en commun" de garder leur optimisme.

Ces quais sur lesquels discutent tous les partisans de "Gers en commun", avec la cathédrale Saint-Pierre à l'horizon, pourraient évoquer un bref instant le quai Montebello avec la vue sur Notre-Dame-de-Paris. Mais là, il s'agit d'une toute autre histoire et un projet déjà évoqué à plusieurs reprises par la députée du Gers. Rendez-vous peut-être donc au mois de septembre sur ces mêmes quais, cette année ou l'année prochaine ?

Photos Marc Le Saux

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