L’assemblée générale du Centre social et culturel le Clan a lieu le 26 mai 2021 au cinéma de Nogaro, sous la présidence de son président René Jambes et en présence de Vincent Gouanelle, président de la Communauté de communes du Bas-Armagnac (CCBA) et conseiller départemental, ainsi que de Christian Peyret, maire de Nogaro.
René Jambes et Laëtitia Mazoyer (directrice du Clan)
L’accueil a été maintenu au Clan pendant la crise sanitaire à raison de 2 jours-et-demi par semaine en face à face et par téléphone.
Entre autres demandes auxquelles le Clan a fait face - grâce à Élodie Troussel – on note la constitution de dossiers pour Pôle Emploi, pour l’amélioration de l’habitat, pour des demandes de bourses, l’aide à la rédaction de CV et de lettres de motivation, une aide informatique etc. Et de nombreux demandeurs avaient plus de 25 ans.
Élodie Troussel
Activités culturelles
Le cinéma de Nogaro a connu une année chaotique, selon David Destouroune, le responsable. Il note pourtant le succès des dessins animés diffusés en été. Des travaux de rénovation et modernisation seront entrepris à l’hiver prochain.
David Destouroune fait le compte rendu de l'activité "cinéma"
Pour les spectacles, Jocelyne Sanson révèle qu’un spectacle est en préparation pour juillet prochain. De plus, elle annonce, avec une satisfaction sensible, que la 3ème édition du Festi-Théâtre aura lieu du 12 au 14 novembre 2021. Avec une dizaine de compagnies théâtrales, dont une qui viendra de Grenoble. Elle ajoute que les comédiens apprécient énormément la salle du cinéma-théâtre de Nogaro à cause de l’excellent niveau de son équipement technique.
Jocelyne sanson présente l'activité "spectacles"
Quant aux quelque 25 ateliers essentiellement culturels, tous tenus par des bénévoles, ils ont été en sommeil en 2020.
Enfance-Jeunesse
Pour Denis Payrat (1), l’année 2020 a été tout entière régie par la nécessité de s’adapter en permanence aux protocoles sanitaires en perpétuel changement. Les activités ont eu pour objectif d’augmenter l’esprit d’équipe, à l’opposé de l’individualisme qui a eu tendance à ressortir pendant la crise sanitaire.
Denis Payrat
On a demandé aux enfants d’entreprendre ensemble, ce que signifie « éducation populaire ». On leur a enseigné les gestes barrières de manière ludique (une vidéo montre à l’assemblée générale une sorte de chorégraphie pour ce faire).
L’équipe d’animateurs a été solidaire et capable de s’adapter tant à l’insouciance des enfants qu’à la confiance des parents. À qui a été projeté un film sur le protocole d’accueil au Clan.
Pour Laëtitia Broqua (2), le confinement a stoppé toutes les activités, mais le lien n’a pas été rompu, grâce aux réseaux sociaux. Pourtant, la solitude a été pesante pour les enfants. Ensuite les retrouvailles ont nécessité l’adaptation pédagogique et sanitaire des activités. Des sorties locales ont été des évasions appréciées, ainsi que la coopération avec les 6-11 ans.
Laëtitia Broqua
En novembre, le confinement a provoqué démotivation et colère chez les jeunes. L’objectif est alors devenu : leur faire oublier la situation pendant quelques instants et rendre l’avenir possible.
Le Contrat local d’accompagnement scolaire (Clas) s’est efforcé d’éviter le décrochage scolaire, spécialement pendant le confinement. Tout en remettant en confiance parents et enfants.
À noter qu’il a été plus facile de maintenir un lien avec les 14-17 ans, qui ont ont un téléphone (25 sur 30 recensés ont été en contact). Alors que seulement 3 enfants de 11-14 ans ont été en contact, faute de téléphone.
Discussion sur la reprise de l’activité enfance-jeunesse par la CCBA
Jean-Louis Peres, ancien président du Clan et prédécesseur de René Jambes, ainsi que Gilles Dréanic, son ancien vice-président, ne voient pas l’intérêt du transfert de l’activité enfance-jeunesse à la CCBA, que celle-ci a décidée (3). Il faut savoir que ce sont eux qui ont initié le changement d’activité du Clan en en faisant, d’un centre culturel, un centre socio-culturel.
Jean-Louis Peres
Ils craignent que les parents qui ont adhéré au Clan à cause de leurs enfants, le quittent, que la partie « centre social » disparaisse et demandent s’il y aurait une raison politique à ce transfert.
Gilles Dréanic
Vincent Gouanelle répond avec clarté : « Pas question de casser quoi que ce soit ! » On va travailler ensemble, le Clan, la Maison France services (opérationnelle à la fin de 2021) et la CCBA. Tout va se faire en bonne concertation. Et en 2021, on va écrire les projets. Le service ne sera pas altéré et il y aura des passerelles entre les différentes entités. Le mot d’ordre est de travailler ensemble.
Quelque mots des finances
Le résultat de l’exercice est positif, contrairement à celui de 2019. Du fait que les subventions ont été similaires, alors que les dépenses ont été moindres à cause de la crise sanitaire.
Jean-Louis Peres félicite la direction du Clan pour sa présentation des comptes selon la comptabilité analytique, chose qu’il réclamait depuis des années : « Il est important pour nos différents financeurs, de savoir ce que l’on fait avec leur argent ! ».
Intervention de Christian Peyret
Le maire remercie l’équipe du Clan pour son travail. Il annonce que la réfection du cinéma prendra de 6 à 8 mois. Par ailleurs, les associations caritatives, le service social partenaire de la CCBA et du Clan seront bientôt relogés dans un bâtiment spécifique. La municipalité recherche un bâtiment pour l’accueil des ados pris en charge par la CCBA et le Clan (sans doute à l’ancienne école des filles).
Christian Peyret a un souci : la prévention de la délinquance chez les jeunes. Pour cela, il faut repérer les jeunes en difficulté et leur donner des repères. Un comité local d’orientation et d’accompagnement est prévu.
Intervention de Vincent Gouanelle
Le mot d’ordre en ce temps de crise, c’est « adaptation ! ». Il salue le travail des bénévoles et des salariés. Il souligne que « notre milieu rural a besoin d’associations » et ce sont-elles qui nous feront sortir du tunnel de la crise sanitaire. On a besoin de la culture et la CCBA va développer une politique culturelle complémentaire mutualisée avec le Clan.
(1) Directeur de l’Accueil de loisirs associés à l’école (Alae) et de l’Accueil de Loisirs sans hébergement (ALSH) 6-11 ans - les Loustics). (2) Directrice de l’Accueil de Loisirs sans hébergement (ALSH) 12-14 ans - les Noname. (3) Opération qui pourrait avoir lieu en 2023.
N.B. - Sur la photo du haut de page : Vincent Gouanelle, Christian Peyret, René Jambes, Patrice Dando (expert-comptable) et Sylvie Fargal (commissaire aux comptes.