Philippe Martin, président du conseil départemental, est à Panjas, ce mardi 11 mai, pour soutenir la candidature aux élections départementales du canton « Grand Bas-Armagnac » de Marie-Claude Mauras (maire de Panjas) et de Christian Cuvellier (maire de Perchède). Leurs deux suppléants sont, respectivement, Bernard Bidan (consultant en stratégie commerciale et conseiller municipal à Cazaubon) et Laurence Guichanné (agricultrice, fille de l’ancien maire du Houga).
Philippe Martin, accueilli par Marie-Claude Mauras
Marie-Claude Mauras, qui nous déclare être la seule de son équipe inscrite au Parti socialiste, attache une importance cruciale à ce que l’on note que « cette équipe dynamique, motivée et engagée, porte le renouveau sur le canton et continuera à agir ensemble durant les années à venir ».
Notons aussi qu’elle est une présidente très engagée de l’Amicale du Bataillon de l’Armagnac, sans que cela ait un rapport avec son mandat municipal.
Marie-Claude Mauras fait les honneurs de son village
Leur rôle, vu par les candidats
Les membres de l’équipe « auront à cœur d’exercer leurs fonctions au plus proche des besoins des 40 communes du canton, mais aussi d’avoir un rôle actif auprès du département (...) ».
Les deux candidats veulent exercer un mandat de proximité avant tout « grâce à une présence et un engagement effectif auprès des habitants ».
Leurs priorités
La priorité est le mieux-vivre dans un territoire hyper-rural, grâce à des actions dans les domaines de :
-
l’agriculture, y compris la replantation de haies et le droit à l’eau et à l’irrigation en concertation entre les utilisateurs,
-
la couverture médicale déficiente,
-
l’habitat des jeunes et le maintien à domicile des personnes âgées,
-
l’emploi des jeunes grâce au développement du télétravail,
-
les circuits courts pour les biens de consommation.
Intervention de Philippe Martin
Philippe Martin commence par dédier un souvenir à Michel Dayman, ancien maire de Maupas décédé. Puis il dit son respect pour les élus actuels du canton : « Ils ont fait du bon travail ». Et il s’interdit de dénigrer les concurrents, « car nous avons plus besoin d’unité et de concorde que de division ». « Gers en commun » fera donc une campagne pour et non une campagne contre.
Intervention de Marie-Claude Mauras
La maire de Panjas reconnaît que son équipe n’a pas de bilan. Mais elle est composée de « gens de terrain », elle a des projets qui seront soutenus par la majorité départementale et « elle a envie de faire bouger les lignes ».
Le canton a des faiblesses, comme le vieillissement de la population, mais elle a des atouts : les jeunes (à qui il faut procurer habitat et emplois), le thermalisme, la viticulture etc.
Dans les rues de Panjas
Intervention de Christian Cuvellier
Le maire de Perchède souligne deux états de fait :
-
17 % des habitants du canton vivent sous le seuil de pauvreté,
-
40 % des habitants ont plus de 60 ans.
Bernard Bidan ajoute que les jeunes qui n’ont pas de possibilité d’avenir dans l’agriculture vont chercher un emploi en ville : il y a donc un creux dans l’âge de la population entre 18 et 55 ans. Le télétravail peut être un « remède ».
Laurence Guichanné veut que soient mises en avant les réponses durables et vertueuses de l’agriculture.
Discussion à bâtons rompus en présence de la presse
Une monnaie locale ?
Philippe Martin ajoute qu’il veut faire « des propositions » aux jeunes et développer le télétravail, développer les circuits courts et ainsi « relocaliser la consommation ».
Puis il cite la possibilité de créer une monnaie locale, valable uniquement dans le Gers, comme cela a été fait au Pays Basque : « un euro qui ne serait valable que dans le département ».
Selon le président du Conseil département, la crise sanitaire pousse à chercher des solutions ensemble, notamment pour les besoins de protection (santé et environnement).
Marie-Claude Mauras renchérit : « Ils faut penser au-delà de nos clivages ! »