Lorsqu’on donne son sang à Manciet, ce qui est proposé trois ou quatre fois par an, on peut espérer, habituellement, déguster de la garbure, ainsi que des merveilles, fabriquées par Alberte Lapart. Avec la crise sanitaire, la garbure n’est plus d’actualité, mais les merveilles sont toujours là.
Créée dans les années 1980 par la directrice de l’école de l’époque, Michèle Van Andringa, l’Association pour le don du sang bénévole de Manciet et de l’Armagnac était tombée en sommeil, puis elle a été réveillée dans les années 1990. Mais c’est en 2005 qu’elle a vu officiellement le jour, seule de son espèce dans tout l’Armagnac, à l’époque. Mais depuis 1990, sans interruption, une quarantaine de donneurs sont fidèles, comme nous le voyons sur le registre tenu par la coprésidente Alberte Lapart .
Collecte du 4 mars 2021
Ce 4 mars 2021, nous trouvons François-Xavier Hurstel et Alberte Lapart à la salle des fêtes de Manciet. Ils sont membres de l’association depuis toujours : Alberte Lapart est coprésidente, avec le maire, Pierre Capdepont et François-Xavier Hurstel est secrétaire. Ce dernier raconte dans le dernier bulletin municipal ce que nous rapportons ci-dessus.
Le Journal du Gers a été accueilli avec amabilité (plus un café et des merveilles), dans une ambiance sereine. On sent que la collecte de sang à Manciet, c’est une affaire bien rodée.
Ce sont les bénévoles de l’association qui accueillent les donneurs et leur servent une collation gersoise et reconstituante après leur don de sang. L’Établissement français du sang (EFS) de Tarbes vient avec un ou deux médecins, du personnel pour installer les lits et les coins réservés aux médecins qui interrogent les donneurs.
Dans le bulletin municipal, François-Xavier Hurstel et Alberte Lapart rappellent que « donner son sang représente un acte de solidarité, un acte civique et que les besoins en produits sanguins sont de plus en plus importants ; nul ne peut affirmer qu’il n’en aura jamais besoin ».
À noter que les prochaines séances de collecte de sang à Manciet ont lieu le 13 juillet et le 3 novembre.
Rappel : le don du sang, une affaire sérieuse
Le déroulement de la séquence « don de sang » est appliqué avec rigueur :
-
le candidat donneur reçoit un questionnaire très détaillé qui permet de déceler des incompatibilités temporaires ou permanentes avec un don,
-
le questionnaire est vérifié au cours d’un entretien confidentiel, soit avec une infirmière pour les personnes âgées de 18 à 65 ans, soit avec un médecin pour celles qui ont plus de 65 ans,
-
la tension du candidat est prise,
-
une collation réparatrice est offerte aux donneurs,
-
plus tard, une analyse du sang prélevé est pratiquée à l’EFS.
Les incompatibilités sont de nature très diverse. Par exemple, les incompatibilités temporaires vont d’un récent voyage à l’étranger, à une anémie, en passant par de la fièvre. Les incompatibilités permanentes peuvent être liées à des maladies. Dans tous les cas, l'EFS avertit directement chaque personne confidentiellement s'il y a incompatibilité.