Les journées européennes du patrimoine se sont déroulées ce week-end. Pascal Geneste, Conservateur général du patrimoine, et le personnel des Archives départementales du Gers se sont mobilisés pour présenter une palette d’animations et de visites pour faire connaître le site auscitain de la mémoire gersoise.
Par petits groupes masqués, les visiteurs ont parcouru les méandres du bâtiment et ses 23 kilomètres de rayonnage où sont répertoriés d’innombrables documents, ainsi que l’exposition « L’éducation en héritage. Patrimoine et éducation dans le Gers du XVIIe siècle à nos jours. ». Cette présentation de composantes de l’éducation, formation des maitres, enseignement scolaire, initiation au patrimoine archéologique et culturel, réservait une surprise aux visiteurs. En effet, dans une vitrine, il était possible de consulter divers documents relatifs au passé professionnel d’enseignants des grands parents de notre premier ministre, Jean Castex, et du député de la première circonscription gersoise, Jean-René Cazeneuve. La preuve si nécessaire des attaches gersoises de ces deux personnes. Il s’agit d’Annie Chaubon et André Fontanier pour l’un, et Thomas Petitbon pour le second.
Des ateliers « Histoire de mon école du XIXe siècle au début du XXe siècle » et « Généalogie » initiaient le public à l’approche et la manipulation d’archives. Où et comment chercher ?
Un aspect important de l’activité des Archives départementales était présenté pour la conservation d’archives grâce à une démonstration de restauration et reliure de documents graphiques.
Un atelier calligraphie, une animation « Contes et musique de Gascogne », un jeu « Questions pour un Gascon » complétaient le programme proposé.
Le Tacot Club Gascon avait garé quelques-uns de ses véhicules sur le parvis du bâtiment.
Une belle fréquentation pour ces deux journées qui ont permis d’accueillir 227 visiteurs dont le député Jean-René Cazeneuve, le même nombre que l’an dernier, estimé déjà comme un succès pour les Archives départementales.
Laissons à Pascal Geneste le mot de conclusion de cette manifestation : « En pleine crise sanitaire et malgré les contraintes que cette dernière impose (inscriptions préalables, gestes-barrières et surtout limitation des groupes), je crois qu’on peut se réjouir d’avoir obtenu ce chiffre-là ! »