Depuis sa création en 1891, jamais la Société Archéologique et Historique du Gers n’avait annulé une seule de ses réunions mensuelles même pendant les conflits mondiaux. Il a fallu un virus pour que l’association interrompe ses activités au XXIème siècle pendant quelques mois. Depuis le début du confinement, seul le bureau de l’association fonctionnait en visio-conférence.
Aujourd’hui, de nombreux adhérents étaient présents, exceptionnellement dans la grande salle des Cordeliers à Auch. Gel hydro-alcoolique à l’accueil, espacement des sièges, port du masque, s’imposaient aux membres présents.
Jacques Lapart, président en exercice, dans son mot d’accueil, salua le retour à des activités quasi-normales. Cependant des journées de visite dans le département sont annulées pour respecter les directives imposées aux associations.
Deux orateurs ont brillamment tenu en haleine l’auditoire :
Alain Pécastaing évoqua les Francs-Maçons en Gascogne gersoise au XVIIIème siècle, en particulier à la fin de l’Ancien régime puis au cours de la Révolution.
Stéphane Piques proposa une communication au sujet des faïences de Martres-Tolosane en liaison avec le Gers au XVIIIème siècle.
Prochainement la Société Archéologique organisera à Auch sa journée annuelle des archéologues pour qu’ils puissent présenter leurs récents travaux et dernières découvertes.