Jeudi 30 juillet 2020 au soir, un chien est décédé après s’être abreuvé de l’eau du lac de Thoux Saint-Cricq.
Le rapport du vétérinaire conclut qu'une cyanobactérie pourrait être la cause du décès, même si rien ne permet de le confirmer.
Des analyses de l’eau sont en cours pour lever le doute. Bien qu’aucun épisode de développement de cyanobactéries n’ait été rapporté dans le lac Thoux Saint-Cricq, par principe de précaution et dans l’attente des résultats des investigations complémentaires, toutes activités nautiques et de baignade sont interdites sur le plan d’eau.
Il est recommandé de ne pas laisser son animal domestique s’abreuver des eaux du lac. Des arrêtés municipaux sont pris par les communes de Monbrun, Encausse, Thoux et Saint-Cricq pour rappeler ces interdictions.
Le site de baignade du plan d’eau n’était pas ouvert à la baignade, cette année, en raison des protocoles sanitaires imposés par la crise COVID-19. La piscine du camping du lac reste autorisée et ne présente pas de risque pour la santé.
Les cyanobactéries Les cyanobactéries sont des micro-algues d’eau douce qui peuvent représenter un risque sanitaire pour la santé humaine et animale car elles sont capables de produire des toxines. On les appelle également algues bleues. C’est lorsqu’elles prolifèrent que les cyanobactéries peuvent devenir dangereuses.
Elles se développent grâce à leur capacité d’adaptation et à leur compétitivité par rapports aux autres micro-organismes. Les densités peuvent devenir extrêmement élevées ; plusieurs milliards de cellules par litre. Certaines cyanobactéries peuvent produire des toxines à l’intérieur de leur cellule. A leur mort, naturelle ou par algicide, les toxines sont libérées dans l’eau.
Lors de baignades ou d’activités nautiques, les cyanobactéries sont en contact avec la peau. Elles peuvent provoquer chez l’homme, des conjonctivites, des irritations de la gorge et des oreilles, des maux de tête, des diarrhées, de la fatigue et des vertiges.