25 juin 2020, la météo annonce vigilance jaune sur le Gers, hélas sur Lectoure tout vire au rouge vers 23h : trombe d'eau et grêle avec les débordements et la boue. Vendredi matin, lendemain de la catastrophe Catherine Seguin la préfète accompagnée de Philippe Martin président du conseil départemental rencontre Gérard Duclos maire de Lectoure, les pompiers et la population.
Catherine Seguin préfète du Gers.
"On a suivi toute la nuit la situation et aujourd'hui encore nous savons que cette mobilisation est extrêmement élevée. Merci pour cette mobilisation, merci pour votre efficacité, votre présence, votre disponibilité sur la durée. J'ai transmis ce matin un message vocal à tous les maires du département pour leur rappeler de veiller à la bonne application des mesures de prudence et de vigilance. Il va de soi que ce n'est pas le moment de sortir, entre 18h à 23h."
Colonel Ferres directeur du SDIS 32.
"Aux alentours de 19h une activité orageuse exceptionnelle centrée autour de Lectoure génère dès 21h un engagement massif de moyens : une vingtaine de sapeurs-pompiers dans un premier temps et aux alentours de 23h une vingtaine de véhicules et 50 sapeurs-pompiers sont sur les lieux. Bien sûr l'objectif principal est la protection des personnes : les habitants sont obligés de se réfugier dans les étages compte tenu de la montée des eaux de l'ordre de 1,50m. La mise en sécurité des personnes est très difficile vu les conditions : des vents à plus de 120 km/h, 20 minutes de précipitations intenses et de grêle. Une satisfaction, aucun impact humain . Je remercie les associations agréées de sécurité civile, les moyens départementaux et les moyens communaux, l’ensemble du tissu associatif et comme toujours en pareille circonstance on se félicite de l’élan de solidarité de l’ensemble des habitants du secteur touché."
Philippe Martin président du conseil départemental du Gers.
Après avoir remercié à son tour les forces en présence et les services départementaux mobilisés pour l’occasion il s’exprimait sur la situation.
" Je ne veux pas tirer d'enseignements trop hâtifs sur ces questions-là mais on s'aperçoit qu’il faudra poursuivre la réflexion que l’on essaye de mener pour faire en sorte que dans les endroits qui sont très en pente il puisse y avoir de la végétation, des haies sauvages, des arbres, certaines cultures qui permettront de bloquer ces abats d’eau et de boues. On voit clairement que lorsqu’il n’y a strictement rien pour retenir, les dégâts sont plus considérables que lorsqu’il y a quelque chose, donc c’est ce quelque chose auquel on va essayer de penser. "
Gérard Duclos maire de Lectoure: