C’est un enfant du pays et du rugby nogarolien, qui revient en qualité de manager sportif de l’Association athlétique nogarolienne (AAN). Laurent Sousbie a expliqué son rôle et raconté son parcours de rugbyman à Jean-Paul Campistron, nouveau communicant de l’AAN.
Son rôle
Laurent Sousbie décrit son rôle : « Mon rôle sera de soutenir les staffs de toutes les équipes. J’approcherai, avec eux, tous les domaines techniques et j’essaierai de faire progresser tout le monde dans une dynamique commune. Il faut que Nogaro retrouve ses vraies valeurs, son état d’esprit conquérant. Je veillerai en particulier à la formation des jeunes avec, notamment, un soutien important à l’école de rugby ».
Il a déjà son plan de travail bien établi et son objectif est clair : que l’AAN retrouve le haut du tableau de compétition.
Une vie de rugbyman déjà bien remplie
L’enfant du pays pose donc ses valises chez lui, dans sa ville natale, et devient un des piliers du club de rugby. Bien que ses années de joueur aient été plus marquées par ses cadrages-débordements (1) que par ses entrées en mêlée. Mais il connaît bien ces deux aspects du jeu, puisque ses diplômes l’ont amené à coacher pas mal de clubs et d’équipes de haut niveau. En effet, à 43 ans, Laurent Sousbie a déjà une longue carrière de rugbyman derrière lui.
Il a fait ses débuts à l’école de rugby de Nogaro à 5 ans. Puis, très jeune, il part jouer au Stade Montois, et enchaîne avec Sports études, à Bayonne. Ensuite, il remonte l’Adour et intègre les juniors Reichel de Dax et y dispute une finale de Championnat de France de cette catégorie.
Il revient ensuite dans le Gers, à Auch, où il côtoie Henri Broncan et Jacques Fouroux, avant d’aller jouer à Montauban. Là, il subit une première grave blessure au genou. Après cela, c’est le retour à Nogaro, où il joue quatre saisons et écope encore d’une blessure grave à l’autre genou.
Il a alors 24 ans et il décide de passer tous les diplômes d’entraîneur. Il passe ainsi du jeu de ballon au rôle de coach. Et fait ses « premières armes » d’entraîneur à Nogaro, pendant huit ans, en Fédérale 2 et Fédérale 3.
Le tour du monde
Laurent a soif de découvertes. Il part pour un tour du monde qui le mène en Nouvelle-Zélande, puis à Madagascar, où il dirige l’équipe nationale.
À son retour, il est sollicité pour entraîner Miélan-Mirande pendant deux saisons. Il prend ensuite les rênes de l’équipe nationale du Maroc, tout d’abord à VII, puis à XV.
Ce n’est pas tout ! Il se frotte aux structures professionnelles en intégrant Brive. Où il devient responsable de la formation et entraîneur des 3/4 espoirs. Puis c’est Valence-d’Agen qui l’engage comme manager et entraîneur des 3/4. Et dès la fin de sa première saison, il participe à la montée du club en Fédérale 1. Ce qui ne l’empêche pas de devenir référent pro du rugby à VII à Agen.
Le retour à Nogaro
Approché par les présidents de l’AAN, Michel Clavé et Franck Lacaze, il accepte le poste de manager sportif du club de rugby après des échanges à distance durant la période de confinement.
Laurent est donc quelqu’un qui connaît très bien le rugby et le style de différentes équipes internationales. Cette vaste expérience et son tempérament de fonceur devraient être bénéfiques pour l’AAN.
(1) Action où le possesseur du ballon fixe (cadre) son vis-à-vis, avant de le contourner (déborder) en le prenant de vitesse. Geste technique ample, auguste, le cadrage-débordement est peut-être le meilleur trait d'union entre le rugby actuel et celui de grand-papa, lesquels n'ont souvent plus grand chose à voir (Wikipedia).
N.B. - La photo du haut de page a été communiquée par Jean-Paul Campistron.