Le SDIS, l'ARS, le Centre hospitalier et le Département main dans la main pour effacer les zones blanches

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Il s'agit d'une coopération qui permettra aux médecins sapeurs-pompiers d'intervenir dans les zones à plus de 30 minutes d’accès aux soins d’urgence.

« Dans le Gers tout est possible », déclarait Bernard Gendre, président du SDIS 32, lors de la présentation jeudi 16 mars du dispositif de Médecins correspondants de SAMU. En effet, c’est après trois années de concertation entre le SDIS 32, l’ARS, le Centre hospitalier d’Auch et le Département que le pacte territoire santé n° 2 a été mis en place concrètement depuis le 1er avril. Lequel pacte a pour but de faire intervenir des médecins sapeurs-pompiers volontaires dans les zones  blanches, lieux situés à plus de 30 minutes d’accès aux soins d’urgence.

Pour cela les quatre collectivités n’ont pas lésiné sur les moyens humains et matériels.

Ce sont 10 médecins sapeurs-pompiers intervenant à la demande du SAMU sur la quarantaine à venir qui ont suivi des cours durant 3 jours et deux demi-journées sur le terrain. Une formation dispensée par le docteur Camille Cayarcy du Centre d’enseignement des soins d’urgence, CESU.

Seront mis à leur disposition une valise, carrément un couteau suisse, qui contient tout le matériel d’urgence cela allant de l’électrocardiogramme avec transmission au Samu et divers kits concernant tout types d’accidents, brûlures, fractures, hémorragies… Une valise d’une valeur de 9 000 € qui fut présentée par Emilie Mercier, médecin-chef des sapeurs-pompiers et la capitaine, Lisbeth Deguilhem, pharmacienne.

Enfin le Département a investi 50 000 € pour l’achat de deux véhicules Duster, (deux autres sont en commande), conçus pour les médecins sapeurs-pompiers. Ils ont été réceptionnés par les casernes d’Aignan et Mauvezin.

« Je salue le gros travail réalisé et la coopération interservices, l’enjeu était énorme, il a été bien adapté au territoire. La mallette pluridisciplinaire permettra aux médecins sapeurs-pompiers d’assurer les premiers soins dans l’attente de l’arrivée du SMUR », conclura Catherine Séguin, préfète du Gers.

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