Confidences d'un Valencien heureusement impliqué dans la vie de la commune

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Je suis Valencien depuis un peu plus de cinquante ans. Nommé en 1968 instituteur-adjoint de Roger Rambour, devenu maire, j’ai été son adjoint au conseil municipal avant de l’être avec Jacques Baurens puis de Paul Capéran. Trois mandats en tant que chargé du Tourisme et de la Culture, à défaut d’endosser l’écharpe de maire que j’avais refusée pour me consacrer à mes élèves.

Valence-sur-Baïse, fille de Flaran, revendique ce lien de parenté depuis toujours, afin de pouvoir bénéficier de la venue de visiteurs attirés par la prestigieuse abbaye. Notre commune lui a bien été un temps associée dans le cadre d’un contrat de site culturel intitulé Contrat de mise en valeur du site culturel Abbaye de Flaran-Bastide de Valence-sur-Baïse. L’Espace-Bastides en est une réalisation. Une autre aurait dû voir la concrétisation, la création de totems installés dans les deux sites et destinés à diriger le public. Pour des raisons obscures, ce ne fut pas.

Valence-sur-Baïse aura été souvent malchanceuse dans son intention de faire valoir son identité. Un pôle gascon devait y être créé, il n’en fut rien ; la bastide devait devenir Centre Culturel Européen; Roger Rambour avait été convoqué à cette intention à l’Assemblée Générale de cette institution à Saint-Jean d’Angély, il n’en fut rien.

Valence-sur-Baïse avait été nommée Halte Majeure sur les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle, le panneau a malencontreusement disparu de l’entrée de Flaran à la suite de travaux. C’est dire si notre village a besoin d’une municipalité forte, active, se prévalant d’un riche patrimoine pour obtenir la place qu’elle mérite et être adoubée par le concours de scientifiques, chercheurs, universitaires renommés déjà acquis à notre cause.

Grâce à la précédente élue en 2014, j’ai pu collaborer par le biais du club des Motivés. Deux de ces bénévoles étaient inscrits sur la liste qui vient d’être choisie. C’est dire si Claude Laffargue se réjouit du résultat des élections. Il était bien qu’une seconde liste soit en concurrence. C’est la démocratie et tout le monde ne peut pas être d’accord sur une feuille de route.

Mais pour connaître le travail entrepris depuis six ans, je peux affirmer que tant que je le pourrai, je me dévouerai avec des amis fidèles pour ceux qui ont en mains les destinées de notre bastide, avec pour seule ambition, celle de voir des gens unis et heureux dans la concorde et l’entraide.

Claude Laffargue

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