Il est un devoir de mémoire qu’il faut observer pour l’édification de nos jeunes générations. Il s’agit de Valenciens qui, illustres pour certains, dignes de reconnaissance pour d’autres, ont marqué de leur empreinte l’actualité valencienne.
Tous les trois, à des degrés divers, ont bâti la notoriété de notre bastide. Le club des Motivés avec le concours de la municipalité, travaille à les sortir de l’anonymat. Ils ont pour noms Jean-Baptiste Duchêne, Ludovic Lapeyrère, Philippe Lauzun.
Jean-Baptiste Duchêne était avocat, il habitait une belle maison sur la place de la mairie. Un portrait qui le représente en habit de sa profession, affiche Jean-Baptiste Duchêne, bienfaiteur de Valence-sur-Baïse. En effet, tout au long de son existence, notre village eut à profiter de ses généreuses libéralités.
Le second, Ludovic Lapeyrère, propriétaire d’une belle demeure Grande Rue qui fut un temps un hôtel, incarne de façon toute particulière, ce tempérament gascon jovial et réaliste, souvent aventureux. Parti sans le sou de Valence, grâce à son sens des affaires et à sa perspicacité, il y revint mort multimillionnaire, faisant du conseil départemental son légataire universel.
Enfin, Philippe Lauzun, érudit et historien, demeurant dans sa maison familiale, place Voltaire, qui, à sa mort, la légua à l’archevêché pour devenir ensuite la MAPA actuellement. Auteur de nombreux ouvrages, il fit classer l’abbaye de Flaran, en 1914, la sauvant ainsi de son démantèlement et de son départ vers l’étranger. Et quel plus bel hommage que celui prononcé lors de ses obsèques à Valence-sur-Baïse par le vice-président de la Société Archéologique du Gers dont il présida les destinées un temps : ‘’Il est des noms qui n’ont pas besoin de titre, qui sont par eux-mêmes les médailles d’un siècle lettré, et qu’on est fier de placer, comme de retrouver, dans des fondations d’un édifice de son pays ‘’.
Je pense que les Valenciens apprécieront le projet des Motivés de leur consacrer la place qu’ils méritent dans la mémoire collective.
Claude Laffargue