Despiau vient de déposer le permis de construire pour faire sortir de terre une nouvelle usine, qui sera située dans la zone d’activités de Lafourcade Nord à Gimont. Histoire de conquérir de nouveaux marchés sur tous les continents.
L’aventure commence en 1984 avec Jean-Louis Despiau, héritier de la scierie familiale. Passionné d’art et de musique, il a l’idée originale de travailler sur cette petite pièce de bois, le chevalet, dont l’altiste qu’il est détecte tout l’intérêt et le potentiel.
Il est le premier à comprendre qu’en optimisant la forme et le choix du bois, on peut réellement aider le luthier, qui manipule des instruments d’une grande complexité, à bonifier l’acoustique de l’instrument. Il conçoit alors un large choix de design de chevalets capables de s’adapter à la diversité de la morphologie des instruments.
A la conquête du monde…
Avec ce nouveau site, ils doubleront leur surface de travail et de stockage, grâce à une surface de 2.000 m2. Cette usine sera équipée de machines, plus modernes et « plus sécurisées ». Est prévue aussi l’installation d’un système d’aspiration, un séchoir, une calibreuse, un showroom, une salle de pause et un réfectoire. Deux à quatre nouveaux postes devraient venir gonfler l’effectif des 18 salariés qui réalise un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euros de chiffre d’affaires.
Un succès lié aussi à un amour du bois, partagé de père en fils pendant trois générations. Les deux frères Pierre-Jean et Nicolas Despiau, qui dirigent actuellement l’entreprise familiale, veulent profiter de cette tendance favorable pour investir. Après les marchés asiatiques et américains, ils partent désormais à la conquête de l’Amérique du Sud.
Leaders sur le marché français, qui ne représente cependant que 5% de leurs ventes, Despiau travaille donc très majoritairement à l’exportation et surtout aux Etats-Unis, en Asie et en Europe.
L’entreprise familiale conçoit et fabrique des chevalets de qualité pour tous les instruments à cordes frottées : violons, altos, violoncelles, contrebasse, viole de gambe et viole d’amour.
Aujourd’hui, les chevalets Despiau sont recherchés et reconnus par les luthiers et les musiciens du monde entier. Hommes du bois depuis trois générations, la passion de la musique a finalement emporté la famille Despiau dans l’aventure si exigeante et si passionnante des chevalets.
Informations sur le site internet – cliquez ici
Retrouvez toute l'actualité des Landes, Pays Basque, Béarn et Bigorre sur PresseLib, clic ici